Saint-Bernard ! Force tranquille, modèle de bonté !
Le chien de race Saint Bernard est intimement lié aux noms célébrés des deux cols le Grand et le Petit Saint Bernard. Saint Bernard, l’apôtre des Alpes fut envoyé au sommet du col – alors appelé « Columna Jovis »(Jovis,Jupiter) – pour le délivrer des occupants païens qui pratiquaient le brigandage. Il aurait fondé l’hospice dédié à Saint-Nicolas, patron des voyageurs »
Mais les hospices situés stratégiquement dans ces cols n’auraient rien été si, à l’entrée des bâtiments, les chiens de race Saint Bernard n’avaient pas « pesé » de tout leur poids.
Ces chiens furent d’abord destinés à la garde de l’hospice. Toutes sortes de gens empruntaient en effet le col et étaient accueillies à l’hospice, y compris des voleurs et des brigands…Cette précaution s’avéra sage et servit les moines à plusieurs reprises.
Les moines s’aperçurent très vite que ces chiens pouvaient être utilisés dans le cadre de sauvetage, en raison de leur force, de leur capacité d’adaptation à la neige fraîche et surtout à leur flair extraordinaire, pour enfin remplacer ces hommes « les marronniers ou les hospitaliers » qui secouraient les blessés, les fatigués ou les égarés.
Pesant prés de 90 kg adulte, le Saint Bernard doit se nourrir avec 2 kgs de viande et nourriture par jour…il faut prés de 8 € par jour pour le nourrir ! En période de récession ces chiens n’ont plus eu la côte de par la cherté de la nourriture et par le poids de l’animal dans les hélicoptères. C’est aussi pour cela qu’ils ne participent plus aux opérations de sauvetage dans la protection civile ou dans les groupements de Montagne.
Emblématique, le chien de race Saint Bernard, a toute sa place à la station de la Rosière qui doit jouer cette carte très complémentaire dans une station pas comme les autres de par sa richesse et de par son passé.
Pierre VILLENEUVE