Voici ce qui pourrait ressembler au Covid 19 et au non respect du
confinement de certains...
jeudi 30 avril 2020
LES RECONNAISSEZ VOUS... ?
TOUJOURS PLUS HAUT, TOUJOURS PLUS PENTU, J'IRAI SUR TA TRACE !
D’après René Mugnier, cette pierre datée de 1711, se situe sur ce même chemin à 150 m environ de la Trinité |
J’IRAI MARCHER SUR TA TRACE !
En Haute-Tarentaise existent divers chemins, parfois
très fréquentés, souvent ignorés, car ils ont été cette première trace reliant
les villages et hameaux, permettant aux familles de se rencontrer, de
s’entraider, et de vivre une communauté de vie dans la distanciation, comme
tout simplement un respect de l’intime de l’autre.
Tel
ce chemin reliant la chapelle de la Trinité aux Echines
Ainsi cette période de confinement peut être vécue
comme un retour sur soi même, comme un besoin de retrouver ces traces
abandonnées parcourues par nos anciens, pour comprendre la peine de ces gens
ayant choisi de vivre sur les versants du soleil, mais pas à n’importe quel
prix, puisque dans le temps d’avant, tout devait se mériter avec cette sueur
rédemptrice.
Empruntez donc ce chemin de la Chapelle de la Trinité,
par le Villaret sur la Côte, vous menant aux Echines…Vous pouvez aussi
l’appeler le chemin des italiens !
En effet dés 1880 des italiens ou 1711 d’après René Muignier, après une traversée
par le col du petit Saint Bernard, sont venus se réfugier sur ce versant des
Echines. Ils ont donc, de leurs mains, de leur savoir faire, réalisé cette voie
accédant à leur droit de vivre. Le
pavage est respectueux, les murs de soutènement en pierres sèches altiers, sont
d’une solidité exceptionnelle, Tout en cheminant, prenez le temps de lire les
pierres sculptées par ces femmes et ses hommes venus d’Italie, témoignant leur
désir d’écrire sur la pierre leur passage sur ces versants nourriciers.
Un chemin que les habitants de ce versant utilisaient !
Cette trace, devenue chemin d’accès, a permis durant des
décennies, aux habitants, de l’emprunter et de se rendre au village de Bourg Saint-Maurice,
au marché hebdomadaire avec leur mulet, pour les enfants de se rendre à l’école
du chef lieu, sinon au collège, encore
dans les années 1970, peut aussi à la vogue.
Aujourd’hui ce chemin de randonnée accueille
assurément des promenades quotidiennes, eu égard au confinement oblige, du fait
le chemin est bien marqué et l’accès en est facilité.
Pierre VILLENEUVE
(merci à Josiane et à René pour leurs témoignages)
mercredi 29 avril 2020
TOUS MASQUES... C ETAIT DU TEMPS DE LA GRIPPE ESPAGNOLE ( Merci Christian Chneider)
Masques. Une mémoire à ne pas oublier...
Tous masqués, au temps de la grippe espagnole
La crise sanitaire due au Covid-19 est la plus importante qu’ait connue la France depuis un siècle. Dans un contexte très différent, et alors que s’achève la Première Guerre mondiale, la grippe dite espagnole s’abat sur le monde. Pendant l’hiver de 1918-1919, on comptera jusqu’à un milliard de malades, sur une population totale de 1,9 milliard d’humains sur la planète, et le nombre de décès liés à cette pandémie est évalué entre 50 à 100 millions. L’épidémie fit environ 408 000 morts en France, parmi lesquels Guillaume Apollinaire et Edmond Rostand. Le site Tous les jours curieux, dédié à la photographie, a retrouvé des clichés de cette époque.