GéGé NOUS FAIT PARTAGER " LE TRAQUET MOTTEUX" COMME UN VOL NUPTIAL ! LA HAUTE TARENTAISE RESTE BIEN UN COULOIR MIGRATOIRE !

                  RENCONTRE AVEC UN TRAQUET MOTTEUX

Le Traquet motteux se nourrit surtout d'invertébrés : petits escargots, mille-pattes, chenilles, coléoptères, mouches, sauterelles, grillons et araignées.



Il mange aussi des mûres, des myrtilles, et autres baies ainsi que quelques graines. Il court et sautille dans l'herbe rase, s'arrêtant régulièrement pour picorer ou regarder autour de lui. Le Traquet motteux effectue parfois un vol sur place à faible hauteur, un peu comme un Faucon crécerelle. Bien que ce comportement puisse faire partie de la parade nuptiale, il est plus probable qu'il serve à repérer des proies dans les zones où l'herbe est trop haute. 

Photo de GéGé - texte de Wikipédia

L'AVENIR APPARTIENT BIEN A CELUI QUI SE LEVE TÔT ! ( photos GéGé)

 

                                 A la faveur d'une éclaircie




 

SEEZ - SAVIEZ VOUS QUE SAINT JACQUES DE COMPOSTELLE DORMAIT EN L'EGLISE DU VILLAGE DEDIEE A ST PIERRE ?

 

Article paru le mardi 29 novembre 2016

SEEZ : LES MYSTERES DE LA CLOCHE ET SON ATTACHEMENT -

Célestin FREPPAZ, Un Conseiller Général Maire d'exception
LES MYSTÈRES DE LA CLOCHE ET SON ATTACHEMENT

Depuis quelques temps le timbre des cloches suspendues au clocher du village de l’église de Saint-Pierre de Séez, nous rappelle qu’il se passe quelque chose sur le clavier éternel du carillonneur.

En effet la commune a décidé de redonner de la voix à la sonorité (merci Paccard !) des cloches et de proposer à chaque matin les vibrations du battant sur la robe. L’angélus sonne à notre clocher, « mais qui pense donc à réciter l’Angélus ? » En effet les cloches sont un des restes visibles de la culture chrétienne qui a façonné la France, et donc, quoi de plus normal que notre clocher vivant égrène les heures et fait tinter, trois fois par jour, la sonnerie de l’Angélus ? Mais alors pourquoi l’Angélus du matin reste donc muet ? Y aurait il des allergiques à cet appel de commencer la journée ? Faut-il tordre le cou aux coqs bien gaulois qui réveillent la basse cour ? La question mériterait d’être posée à Mr Le Maire qui sait !       L’Angélus ? Trois fois par Jour ! Depuis un décret de Louis XI de 1472
        « L’Angélus sonne au clocher, mais qui pense à réciter l’Angélus ? »

Qu’il s agisse de participer aux joies, ou aux peines de la communauté séeraine, qu’il s agisse d’en rythmer le travail et la vie, elles répondent toujours présent, ces demoiselles dodues, joufflues et ventrues qui habitent le sommet du clocher.
Ainsi il y la plus grosse de 860 kg : elle donne un » fa grave »Les séerains l’appelaient «  Marie Sauve-Terre » Le «  fa aigu » et clair pèse 85 kg, certainement offerte par Le Seigneur de la Val d’Isère. 4 autres cloches figurent dans le clocher de 65  à 33 kg. « La grosse cloche sonnait à l’heure du tocsin, soit pour une invasion de peuplades, soit pour un grave incendie, soit à l’occasion de la déclaration des Guerres »
Mais laissons à Célestin FREPPAZ, nous raconter l’Histoire, puisée sur un de ces textes de 1938 :
«  Pauvres vieilles cloches de Séez…Combien de chants d’allégresse avaient elles sonnés…Combien de baptêmes, de mariages, de visites épiscopales, de fêtes et de victoires. Mais aussi que de deuils que  leur glas avait dû bercer. Que de fois du haut de leur beffroi gracile, leur airain dût jeter vers le ciel sa voix suppliante quand menaçait l’orage, l’incendie, l’inondation, la guerre et toutes les misères que du haut  de leur tour, elles avaient dominées. Elles avaient « appelé » bien souvent les chefs de familles aux assemblées qui se tenaient dans le cimetière, au pied du vénérable clocher…. »
Avec le temps, modernité aidant, la disparition des carillonneurs qui accomplissaient un véritable sacerdoce, indépendant du maire et du Curé, ont accéléré l’électrification des cloches avec ces timbres et ces sonneries  bien monotones, sans âme.
                         Le bonheur est dans l’escalier qui mène au clocher :

Saint Jacques de Compostelle indique le bon chemin à parcourir !
Mais le plus terrible resterait le silence de la cloche, cette voix de Dieu, cette messagère bâillonnée d’un autre temps car elle restera un lien indéfectible de toute la communauté séeraine,  au-delà de toutes les croyances, de toutes les relogions…

                               Tout cela est mystérieux, car inexplicable !
Pierre VILLENEUVE


Saint-Jacques de Compostelle mériterait mieux que cet oubli dans les recoins de l'escalier de l'église  Saint-Pierre de SEEZ ! Il suffirait d'essuyer les plâtres


 

QUELLES ETAIENT DONC CES MAUVAIS HERBES DANS LE JARDIN d'Anne-Marie BIMET ?

 Toujours sur le thème du jardin, un petit jeu cette fois-ci. Solution d’ici quelques jours… Laissons aux lecteurs le temps de chercher.
Anne-Marie 

                              LISERON


    Merci Anne-Marie pour cette rubrique trés appréciée


QUAND "GéGé" CAPTE, SOUS SON ZOOM, CET OISEAU RARE " LE MONICOLE DE ROCHE" - LA HAUTE TARENTAISE ?.UN COULOIR MIGRATOIRE !

 

                                                            Aspect

Le Monticole de roche est un petit merle au bec robuste qui ressemble à un gros rouge-queue par son attitude dressée et sa courte queue colorée tremblante. Cette queue courte est caractéristique de l'espèce. Le mâle en plumage nuptial ne peut être confondu avec son aspect bigarré : sa tête, son cou, le haut de son dos et son croupion sont bleu gris pâle, plus vif dessous et à la tête. Il arbore une tache dorsale blanche, servant de signal et donc d'étendue variable. Ses ailes sont noirâtres et le dessous du corps et de l'aile est rouge orangé comme la queue.

Le plumage printanier possède des liserés pâles que l'usure fait disparaître en cours d'été, donnant des couleurs plus vives, mais ces couleurs sont étonnamment camouflées en plein soleil. En automne, le mâle, moins coloré est densément burelé et tacheté de lisérés blanchâtres et noirâtres. La femelle et le juvénile sont plus neutres, brunâtres, densément barrés de sombre, reconnaissables à la courte queue rousse, à l'allure compacte. et au bec assez long. La femelle porte parfois des taches blanc beigeâtre sur le dos. Ses ailes sont brunes et son dessous est pâle écaillé et barré. Le jeune arbore des taches plus pâles de la nuque au croupion.

                                                       Comportement

Bien que proche parent du merle noir, le Monticole de roche montre un comportement qui rappelle plutôt celui des traquets et des rouges-queues. C'est une espèce strictement liée aux rochers. Il se perche sur les blocs rocheux, des murets de pierres sèches, les poteaux, les fils aériens et autres sites dominants, ce qui le rend souvent facile à voir. Malgré ses vives couleurs, le mâle sait fort bien passer inaperçu parmi les rocailles, où il se glisse d'un vol rapide, prêt à se cacher au moindre dérangement. Farouche, il se cache souvent parmi les rocs. Il s'observe généralement seul ou par couple.

Son vol nuptial est caractéristique : il s'élève avec un vol d'alouette papillonnant et descend en parachute jusqu'à un perchoir, avec la queue rousse étalée en permanence. Son vol chanté attire aussi l'attention, encore que la localisation d'un oiseau de taille modeste dans un milieu ouvert étendu ne soit pas toujours aisée. Depuis le début du XXe siècle, le monticole de roche, pourchassé pour la beauté de son plumage, a quitté de nombreuses régions où il avait coutume d'établir son nid dans les édifices pour se retirer en des lieux plus sauvages

                                                                 Habitat

Versants montagneux abrupts, falaises, terrains rocailleux, ruines, éboulis, alpages semés de rochers, coteaux et ravins souvent avec des arbres épars. Souvent à plus de 1500 mètres, mais aussi beaucoup plus bas dans les zones de plaines.
                                                  
Aire de répartition

Visiteur d'été du sud de l'Europe, de la Turquie au Moyen-Orient et du sud de l'Asie centrale au nord de la Chine. En Europe, répandu en Espagne, en Italie et dans les Carpates. En France, le Monticole de roche niche dans tous nos massifs montagneux : dans les Pyrénées, les Massif central, le Jura, les Alpes (très rare dans le nord des Alpes françaises). Très rare plus au Nord de cette aire.

La photo exceptionnelle est de GéGé,

                            le texte est tiré de Wikipédia



RENCONTRES INSOLITES ET MULTIPLES SUR LES BORDS DU LAC DU BOURGET...( Photos et texte d'Eric PUGIN )

 Au bord de ce lac il y a des rencontres  qui nous surprennent par leur diversité :

                                 canards,sarcelles, cygnes

Par contre,j'ai été très surpris de rencontrer un chamois ! à 150 m du bord du lac ! 

                                         En amont du bord de la route.....

Elle nous surprendra toujours cette Dame Nature...






 

HAUTEVILLE-GONDON - COMME TOUS LES MATINS, Jeanne BLANC OUVRAIT " Le Café de la Gare"

                           DES PISSENLITS

        EN GUISE DE GOURMANDISES 

En ce matin, comme tous les matins du monde, s'élevaient au cœur même du trés beau et emblématique village d' HAUTEVILLE-GONDON, ces bruits sinon ces murmures de cet éveil des "tavelais". L'horloge du village distillait les heures, Mr Berthollet, promenait sa sempiternelle brouette, le boulanger Raymond Romanet sortait son "fameux pain" avec sa palette, de ce four emblématique chauffé au bois,  alors qu'Alice s'apprêtait à accueillir les premiers clients, les ateliers de menuiserie s'illuminaient de sciure et copeaux, entre pelles, râteaux les jardins promettaient de biens beaux légumes, sous des regards jaloux des pommiers, des bruits de gorges d'enfants s'élevaient de l'école communale....

             Jeanne BLANC  ouvrait la porte du " Café de la Gare" 

                        situé au plan d' Hauteville-Gondon

Le premier train du matin, venant de Landry, tentait un montée en puissance de cette fameuse gare, avant d'atteindre son terminus " à Bourques!"La " micheline à charbon crissait sous ses rails, le passage à niveau s'abaissait sous une sonnerie bien connue. Des voyageurs descendaient, d'autres montaient, tels des  " tavelais" se rendant au marché " du chef lieu" !.

 

           LEVÉE TRÈS TÔT, Jeanne BLANC

ÉTAIT PENCHÉE SUR SA CUISINIÈRE A BOIS

Jeanne n'avait pas besoin de consulter ce vieux carnet de recettes, hérité de sa maman, bien rangé dans un tiroir. Les pissenlits, dans des "vert-tendre" cueillis alentour, dansaient sous ses doigts, les lardons se tenaient, frais bien rosés et poilés à point,  prêts à se mêler dans ce grand saladier, les œufs durs parfois "mollets" se mêlaient sans contrainte à ce plat gourmand. 

Les invités, de Chamiot à Costerg,savouraient cette recette hors du commun et se régalaient à essuyer leurs lèvres sous ces grands torchons généreux. La tarte aux pommes,confectionnée avec les pommes de Jeanne, permettait de terminer le repas à la satisfaction générale.

Ravis d'avoir pu partager ce moment  avec Jeanne,le temps était  venu à verser un petit verre de génépi " façon maison" et surtout de donner du temps  à la parole, à l'échange, aux  souvenirs et de raconter ces histoires inscrites dans la mémoire de Jeanne..
Demain des habitués des Arcs, du village, des skieurs, des mécanos, des pisteurs, des perchmans, des moniteurs, seront de passage afin de consommer sans modération cette chaleur humaine que portait Jeanne .

Souvent Antoine BIMET, dernier maire visionnaire d' HAUTEVILLE-GONDON, organisait des rencontres " autour de la table" ou après des manifestations, sinon trinquer ce verre du partage et de l'amitié, avant de se séparer.

témoignages :

" Avec des copines début des années 80 nous nous arrêtions souvent voir Jeanne. Elle nous accueillait gentiment et nous passions des moments paisibles. Tout en racontant son parcours de vie .."pas des plus faciles" disait elle ! Jeanne, avait en elle, ce regard affectif  sur les autres, ce besoin de faire plaisir, de savoir vous recevoir avec son talent de cuisinière, que celui qui entre s'appelle Chamiot, Costerg sinon des ouvriers du matin ou du soir, tel un passage incontournable, tel un havre de paix !"

 

 

Alors, vous avez connu ces époques, vous souhaitez redonner de la vie à votre mémoire, raconter ces moments inoubliables, vous disposez de photos, vous désirez partager cette richesse enfouie ne demandant qu'à ressurgir de ses cendres...signalez vous...

Pierre VILLENEUVE

Ce texte a été possible  grâce aux photos de : Patricia, Anne-Marie BIMET,et des archives de Luce COSTERG, et un texte, sur une idée de Patricia.