Et si on allait à la chapelle Saint Michel ?Avec une affluence record dans toute la vallée de la Haute-Tarentaise, les nombreux touristes en quête de détente et de repos doivent pouvoir allier le ski certes mais aussi l’enrichissement culturel et pourquoi pas en famille ou entre amis aller à la rencontre de la chapelle Saint Michel ? Une idée à creuser !
Choisissez donc une bien belle après midi et dés 11 heures avec sac à dos et casse croûte et une bonne polaire, bâtons en mains et bien chaussé. Vous laisserez votre voiture au parking de la cité scolaire pour partir vers le hameau de la Rosière. Un bachal déjà vous proposera de l’eau de source et vous saluerez la chapelle dédiée à Sainte Rose tout en admirant le trompe l’œil des piliers à volutes.
Puis il vous faudra attaquer une bien belle montée. Si le temps le permet et si le silence envahi votre ascension alors quelques surprises peuvent vous attendre « comme ce troupeau de chevreuils qui a détalé devant nous ce matin ! ».
Au fur et à mesure, arrêtez vous pour admirer les paysages des Arcs, les villages de Séez, Montvalezan, La station de la Rosière, le col du petit Saint Bernard, le confins de Tignes et Val d’Isère. Au bout d’une heure La chapelle Saint Michel vous accueille les bras en croix. Là est le temps du repos, du silence, de l’éblouissement du spectacle à perte de vue.
Casse croûte réparateur, et puis c’est le chemin à flan de montagne qui vous invitera à une halte salvatrice méritée, au bout de 30 minutes au plus prés de l’oratoire au dessus-du village du « Villaret » dans un décor champêtre reposant et construit en pierres hourdées au mortier de chaux.
« Le Villaret » vous attend avec ses ruelles pentues, ses maisons aux charpentes élégantes. Écoutez un instant… nos amis les agriculteurs travaillent, allez donc à leur rencontre vous serez surpris de leur gentillesse et de leur accueil.
Puis le soleil déclinant ses premières ombres, il sera venu le temps de rejoindre « juste après la dernière maison à gauche par un sentier que les alpagistes empruntaient pour descendre le foin sur les luges » déjà le point de départ du village de La Rosière.
Pierre VILLENEUVE