mardi 1 décembre 2015

Francia MARGUERETTAZ NOUS A QUITTES !

SOUS CE BEAU CIEL IMMACULÉ,
  Francia MARGUERETTAZ A REJOINT L ÉTERNEL !

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C’est dans la petite église baroque, de Séez, dédiée à Saint-Pierre, bien trop petite, que de nombreux parents, ami(e)s, voisins, ont accouru de toute une vallée de toute une région, afin d’accompagner à sa dernière demeure Francis MARGUERATTAZ, disparue brutalement à 79 ans.
En effet l’ensemble des bancs et chaises de l’église étaient complets, certains trouvaient une place au fond et dans les allées, d’autres étaient dans les tribunes. Ces fidèles de toujours avaient tenu à témoigner de leur présence, soutien indéfectible ,à une famille certes très unie et ainsi de communier avec une communauté séeraine bien émue.

           "La famille ne se détruit pas, elle se transforme, 
        une part d'elle va dans l'invisible ! "
Le prêtre Luc Ledroit, sut contenir, avec ses mots et le déroulement de cette messe, la douleur qui se lisait sur les visages de tout un chacun. Durant l’homélie, Mme Veilex, présidente de l’association de la maison de retraite Saint-Michel, tenait avec émotion, à rappeler le dévouement de Francia, qui chaque mois, allait à la rencontre des pensionnaires de St Michel, afin de leur procurer des moments de joie et de sérénité. De son sourire, de son regard,  de ses mains, Francia distribuait, par sa présence, sa constance,  à  l’envi, ce bonheur inépuisable.
                                         Maman ! Mami ! on t’aime !
Un autre moment fort est venu resserrer la famille autour de Francia, sous le regard de Michel son époux. Le cercle s’est fermé avec Alain, Odile et Michel, Françoise et Christian, Laurent et Françoise ses enfants et leurs conjoints, ses huit petits-enfants et ses deux arrière-petites-filles. Dans cette intimité il y avait Marcel et Jean Luc, ses frères, Colette et Malou, ses sœurs, Marie-Thérèse, sa belle sœur mais aussi toute une famille. Les mots, intimes, affectueux, reconnaissants, s’échappaient dans ce chœur rassemblée, de ces cœurs meurtris.
A l’unisson le rossignol s’est mis à chanter, les cloches à la volée, ont ouvert le royaume des cieux, « elle qui a vécu et grandi dans sa maison natale prés de l’église et dont l’angélus a rythmé sa vie faite  de travail, labeur et bonheur pour toute sa famille ! » précisera le prêtre à l’heure de voir partir l’âme de Francia rejoindre sa fille Nelly ! Désormais Francia reposera en terre dans le cimetière de la commune, cette terre d'accueil pour l'éternité !
          Au revoir Francia, vous allez nous manquer, rue des Gentianes   !

Pierre VILLENEUVE