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| Merci Jean-Luc POUPLET ! |
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| Collection de Dards |
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| du passe poil à l'ébourroir |
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| A chacun sa pointure |
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| Le tour à reluire |
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| Les godillots prêts à la machine à ferrer les lacets |
FRANÇOIS, PRISONNIER DE GUERRE, RESSEMELAIT LES SABOTS DES HABITANTS !
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En ce printemps d’Aout 1944, le versant des Echines Dessous faisait face à un bombardement sévère. Les troupes allemandes rodaient aux alentours, pourtant la défaite s’annonçait, François Tkichouly, déserteur, puis prisonnier de guerre, enrôlé par force dans l’armée allemande, d’origine tchèque, refusait de rentrer dans les rangs. Il restera quelques temps chez Louisa Bourgeois, qui l’occupera comme ouvrier agricole et son inséparable « coco » le cheval de tout son bonheur..
Si les débuts furent difficiles, eu égard à la tension de cette drôle de guerre, et on pouvait le comprendre, François va se fondre dans cette vie pastorale, locale, sachant qu’il ne pouvait plus retrouver sa femme et ses deux enfants retenus en Allemagne.
François, compétent en cordonnerie,
Occupera l’échoppe située sous la maison de Louisa !.." La Patronne"
Serviable, travailleur, convivial François, grâce à son talent, va exercer son savoir faire à qui le sollicitera. A chaque instant il va ressemeler les godillots, les sabots, confectionner des chaussures. Il excellera dans l’art des réparations des colliers en cuir des tarines, réparera les harnachements des mulets, d’animaux de bât, « il était capable de surprendre tout un chacun à l’heure des réparations en 6 pièces sur l’empeigne et sur la semelle »
« François deviendra un rassembleur à l’heure de jouer avec les enfants du village dont Guy sur la place publique ! », précisera Simone. Plus tard, François quittera les Echines Dessous et sera recueilli par Aimé Bourgeois en Provence.
Cet atelier est toujours là...Merci Jean-Luc Pouplet !
En effet cet atelier de cordonnier existe toujours et s’est enrichi, au fil des dons et des brocantes, de tout le matériel nécessaire à la cordonnerie. Jean-Luc, ce passionné de chaussures, en faisant aménager cette maison acquise il y a une trentaine d’années, allait dénicher, dans les décombres quelques outils rares. Ainsi va t il consacrer une partie de sa vie ( et ce n’est pas fini !) à redonner du lustre à cet atelier comportant prés de 500 pièces.
Une idée d’aller faire une visite ?
Assurément Jean-Luc Pouplet, habitant aux Echines Dessous, tout prés de la chapelle du village, accepte de faire visiter cet atelier du cordonnier..mais par petits groupes. Vous pourrez, sur place, consulter les catalogues constitués par le maître de ces lieux, mais aussi découvrir l’intimité de cette pièce où vivait François, intacte, émouvante, méritant tout simplement le respect.
Pierre VILLENEUVE
(Merci Jean-Luc de nous avoir ouvert cet atelier extraordinaire, nous permettant ainsi de revenir 75 ans en arrière dans le silence de cette collection, là où le détour s’impose)
Pour tous renseignements :
Jean-Luc POUPLET portable : 06 20 96 30 56 – fixe : 04 79 07 50 38
Courriel – jean-luc.pouplet@orange.fr
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| François pouvait face à toutes les sollicitations des gens des échines dessous ! |
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| Harnachements, bât, courroies, colliers, rivets, cuirs de secours, paumelle, pince à boutonnières, soie de porc,, tiret-lacet... |
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| Talons ! aiguilles !... comme à l'Opéra ! |
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| Une bien belle remise en formes ! |
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| Du marteau galochier à la mailloche, de la pince à forger les cors, du trépied à la sébille, de la roulette à piquer à l’alène |
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| L'intimité de François et son célèbre moulin à moudre le café |
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| Table de toutes les soirées de François et sa pompe à fly tox, sa boite de Kub |
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| de la machine à poser les œillets, aux formes, du fer à filets à l'astic, du bisaiguë à l'abat-carre, du cambre à l'emporte pièce ! |