DE LA BALLASTIERE …DANS VOTRE ASSIETTE…
UNE PRODUCTION LOCALE DE LÉGUMES A PORTÉE DE MAINS
C’est bien sur les terres de LA BALLASTIERE, que les croqueurs de pommes ont créé un verger, véritable réserve de nombreuses qualités de pommes. Cet endroit est telle une école de l’avenir, là où la main de l’homme reste en parfaite osmose avec la nature. Cet espace emprunté à la terre, est un lieu où les ombres et les lumières s’épanouissent sur trois hectares d’un versant profitant des bienfaits des eaux de l’Isère.
MARIEN ET VALENTIN CRÉENT LA FERME DE LA BALLASTIERE
C’est donc à travers ces espaces naturels, que les croqueurs de pommes ont su allier les variétés du verger et l’utilisation des prairies alentour, en acceptant de voir cette terre produire des légumes. Marien et Valentin ont pu disposer de 1000 m2 et de proposer « La ferme de la ballastière ».Ainsi cette culture sectorielle, permet aux légumes de donner toute la puissance de leur qualité. Des allées, des carrés, des coins discrets paysagent l’environnement. Mais ce lieu emprunté à la nature est aussi en partage avec la faune : Les lapins s’amusent dans des poursuites infernales, les renards se cachent , les sangliers passent le long des berges de l’Isère, les cerfs y trouvent un lieu paisible. Plus haut les abeilles sont occupées dans les ruchers…Quant aux fourmis, papillons et autres pollinisateurs et bien d’autres ont trouvé leur lieu de vie et d’épanouissement. Enfin les 300 moutons d’Anthony Clément-Guy ont « la responsabilité » de la tonte des espaces libres.
UN JARDIN ET UNE PRODUCTION
Passionnés d’agriculture Marien et Valentin entretiennent les plantations. Ici les salades sont...Craquantes, en contrebas les Blettes savent qu’elles ont la côte, plus loin les courgettes, potimarrons rivalisent de rondeurs prés des radis, les haricots prennent de l’altitude dans les rames, les choux-raves et les betteraves restent à l’écart prés des ombres, le carré de pommes de terre est prêt à la récolte, les épinards patientent, plus bas les carottes agitent leur fane à l’heure de voir quelques lapins se servir.ÊTRE BIEN AU MILIEU DE LA NATURE…AVEC LA NATURE
Le plaisir est avant tout de faire pousser, voir grandir, entretenir les légumes et de les proposer aux autres. Être au milieu, au cœur des plantes est une longue conversation à l’heure de la germination, de l’éclosion et d’admirer la beauté de ces légumes fiers de leurs aspects craquants. La plante parle, elle vit. De ses racines elle accueille les filets d’eau de l’Isère. Chacun remplit son rôle. L’eau de l’Isère apporte ce sang des Alpes. En échange les racines purifient l’eau avant qu’elle ne rejoigne le lit du torrent, ainsi les racines acceptent ce compromis, avant de rendre au corps humain cette nourriture fondamentale pleine d’énergie.AINSI S’ACCOMPLISSENT LES LÉGUMES NATURELLEMENT
Pour Marien et valentin l’essence même est dans cette formule « Elle pousse..On est là ! »Il faut savoir allier la technique du maraichage et rester vigilant sur la méthode – rentabilité et respect -. Le drainage des parcelles est tirée sur un savoir faire alliant cette eau du ciel aux montagnes tout en maitrisant sans contrainte cet écoulement tel ce drain que l’on appelle chez l’Homme : le rein
PRODUIRE ? OUI…
MAIS POUR LES BESOINS DE LA VALLEE ET DU TOURISME…TOUTE PRODUCTION INTENSIVE NÉFASTE
Ainsi les produits de la FERME DE LA BALLASTIERE sont désormais sur les marchés traditionnels, de Bourg St Maurice à Landry, mais aussi à retirer directement à la ferme.
Pierre VILLENEUVE