Lionel Lafay m’a également téléphoné dimanche 13 mars après
son retour de Budapest d’où il est revenu avec son ami et une famille
ukrainienne accueillie désormais à Serres dans les Hautes-Alpes.
Contrairement à ce que j’ai pu écrire précédemment, il n’est pas allé à
la frontière avec l’Ukraine, mais est resté à la gare de Budapest où
arrivent de très nombreux réfugiés. Il a pu observer que les grandes ONG
- comme par exemple l’Ordre de Malte - agissent plutôt de manière
organisée et efficace, de même qu’une association hongroise issue de la
société civile nommée Migrations Aid. Arrivent à la gare de Budapest non
seulement des familles ukrainiennes - composées surtout de femmes,
d’enfants et de personnes âgées - mais aussi des ressortissants
originaires du continent africain (Nigeria, Maroc...) qui étaient assez
nombreux en Ukraine pour poursuivre des études (ingénierie, chirurgie
dentaire, médecine…) et qui désormais ne savent plus où aller. Nombre
d’entre eux se dirigent vers l’Allemagne car ce pays a décidé de leur
accorder un visa temporaire de 3 mois (j’ignore ce qu’il en est de la
France). Avant de revenir à Bourg St Maurice, Lionel a pu passer à la
gare de Lyon-Part Dieu et constater que des trains chargés de réfugiés
ukrainiens arrivaient en assez grand nombre. Notre vallée de Tarentaise
doit donc se préparer à prendre sa part de l'accueil.
Lionel a l’intention d’être présent à notre prochaine rencontre prévue vendredi 18 mars à 18 H sur la place du Haut-Bourg de Bourg St Maurice.
Il donnera de vive voix son témoignage en complétant ou corrigeant ce
qu’aurais pu personnellement mal comprendre. Il se tiendrait prêt à
retourner à Budapest si cela est nécessaire.