C’est la nuit qu’il faut croire en la lumière !!!
La nuit ! A écouter les infos sur la situation du monde, à voir la course aux armements se développer de plus belle jusqu’à la menace de guerre nucléaire, on est vraiment dans la nuit, comme à la veille d’une apocalypse qui met notre monde en danger. Un constat qui fait froid dans le dos à tel point que certains évitent d’écouter les informations, et adoptent la position de l‘autruche qui met sa tête dans le sable pour ne pas voir le danger. Depuis le début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, cette situation s’emballe et la paix se réduit à une peau de chagrin. Faut-il pour autant désespérer d’un avenir plus serein et plus pacifique ?
Non l’Espérance n’est pas morte. Elle habite les artisans de paix, croyants ou non, qui se mobilisent pour crier non à la guerre. Elle habite les citoyens qui se démènent pour venir en aide aux victimes de la guerre en Ukraine, mais aussi aux victimes des catastrophes comme le séisme en Turquie et Syrie. Cette Espérance habite aussi ceux et celles qui soutiennent l’Organisation des Nations Unies quand elle intervient pour favoriser la résolution d’un conflit. Elle anime aussi ceux qui sont convaincus que la misère, la faim dans le monde crée un terrain favorable à des conflits et qui militent pour soutenir des actions de développement. Cette Espérance d’un monde de paix durable est au cœur de la prière des croyants, depuis les monastères jusqu’aux plus petites communautés chrétiennes, qui dans la tourmente des temps troublés que nous vivons, veulent croire, avec le poète Paul Eluard, que « la nuit n’est jamais complète… qu’il y a toujours une fenêtre éclairée… ».
A chacun de cultiver cette Espérance si précieuse qui veut être comme une lumière dans la nuit de notre monde.