IL FAUT SAUVER LA LANGUE DE MOLIERE ET LES LANGUES REGIONALES !
LE BLOG « infohautetarentaise… »
DOIT RESTER LE MIROIR NON DEFORMANT
DE LA LANGUE FRANCAISE...RESPECT à MOLIERE !
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Depuis quelques temps, soit après plus de 10 ans de parution, après plus de 6.000.000 de lectures, après plus de 61 pays sur la planète venant de temps en temps, souvent, tous les jours, se nourrir de ce qui se passe en Haute-Tarentaise, j’ai souhaité respecter notre langue française, eu égard à cette « gourmandise » «évoquée par nos lectrices et lecteurs de Savoie, de France et des pays sur la planète » :
LA LANGUE FRANCAISE
De plus en plus le « franglais » vient sur les textes et les annonces que l’on me demande de publier. Alors j’ai dit « NON » et quelques personnes se sont autorisées à me reprendre. Je respecte leur choix, qu’ils respectent donc ma décision de respecter la langue bien belle langue française.
ALORS POURQUOI NE PAS PUBLIER
LES LANGUES REGIONALES ?
Ainsi la richesse des langues régionales, doit être mise à la UNE.
Aussi si vous souhaitez publier et faire connaître les langues régionales de notre territoire de France & d’ OUTREMER, je vous invite donc :
___à produire un texte d’une dizaine de ligne, environ, écrite en langue régionale, de proposer la traduction en langue française… » Autant que faire se peut… et moi Occitan, je sais de quoi je parle, » de produire quelques photos et d’indiquer le nom soit de l’association » soit de la personne.
Je rappelle que le Blog doit rester :
NEUTRE, APOLITIQUE, NON POLEMIQUE, NON VIOLENT et surtout ACCESSIBLE & LISIBLE PAR LES ENFANTS !
Pierre VILLENEUVE
( il reste bien entendu que j'ai une profonde admiration et un immense respect pour la langue de Shakespeare )
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DE LA LANGUE DE MOLIERE ...
AUX LANGUE REGIONALES !
Molière n'a pas eu son pareil pour s'adresser à tous les publics, populaire dans des tournées partout en France, de Carcassonne à Grenoble et à Rouen, ou royal à la cour de Versailles. Son français est compris et fait rire dans toutes les couches de la société. "Il réconcilie la langue des bateleurs avec celle des aristocrates et bourgeois", souligne Martial Poirson, qui publie le 21 janvier "Molière, la fabrique d'une gloire nationale" (Seuil).
Une gloire qui, de plus, va rayonner au-delà des frontières : "Molière a servi très tôt, et de son vivant, d'outil d'ambassade. Le français va se diffuser dans toutes les cours d'Europe, jusqu'à celle de Russie. Sur le continent, cette langue de Molière va se positionner comme celle des classes dominantes, vecteur d'une distinction sociale", affirme ce professeur de lettres.
L'effet comique, chez lui, provient aussi de la parodie de certaines manières de s'exprimer qui complexifient inutilement ou défigurent la langue : pédantisme et affèterie, charabia, archaïsmes, emprunts étrangers mal maîtrisés... Le français le plus clair, dès lors, y apparaît en majesté.
"Inoxydable"
"Malgré les trois siècles et demi qui nous séparent de lui, il nous paraît contemporain. C'est un bricoleur de génie qui n'a jamais envisagé de devenir un classique. Il avait le talent pour épingler les snobs, les ambitieux, les hypocrites... Et nous en connaissons toujours !", selon Georges Forestier, biographe du plus célèbre des hommes de théâtre français.
Et "sa grande invention, c'est sa capacité à faire parler les personnages selon leur condition. Les gens du monde, les pédants à l'intérieur des gens du monde, le paysan, le médecin. Avec des mots, des tons, des accents différents".
Pour Martial Poirson, "Molière ignorait son génie : il était en train de l'inventer. Le caractère inoxydable de sa langue le distingue. Racine est complexe. Corneille peut paraître très vieillot. Molière reste vivace".
LA RICHESSE
DE NOS LANGUES REGIONALES OUTREMER !
Sur les 75 langues reconnues comme « langues de France », 54 sont issues d’outre-mer. Le site du ministère de la Culture en donne la définition suivante : « On entend par langues de France les langues régionales ou minoritaires parlées par des citoyens français sur le territoire de la République depuis assez longtemps pour faire partie du patrimoine culturel national, et ne sont langue officielle d’aucun État. » À la suite de consultations avec des linguistes spécialistes des différents territoires, ces langues ont d’abord été identifiées dans le rapport Cerquiglini remis en 1999 au ministre de l’Éducation nationale et à la ministre de la Culture avant de faire l’objet de différentes publications (Cerquiglini, 2003). Il s’agissait alors de recenser les langues susceptibles de remplir les critères de la Charte européenne des langues régionales et minoritaires, signée mais finalement jamais ratifiée par la France, visant à promouvoir ces langues et leur emploi.
2La plupart des 54 langues ultramarines sont parlées par les peuples autochtones de ces territoires, c’est le cas des :
- 9 langues polynésiennes et 28 langues kanak en Océanie ;
- 6 langues amérindiennes en Guyane ;
- du shimaoré et kibushi à Mayotte.
4S’ajoutent 8 langues créoles, issues de l’esclavage et des contacts entre colons, populations déplacées et populations locales, qui se sont développées au xviiie siècle :
- 4 à base lexicale française (en Guadeloupe, Martinique, Guyane et à La Réunion) ;
- 4 à base anglaise ou anglo-portugaise parlées en Guyane par des descendants de Marrons.
6Enfin, le hmong, parlé en Guyane par un petit groupe de réfugiés laotiens naturalisés au milieu des années 1970, a été ajouté comme « cas limite » et fait état d’exception.
les textes ont été empruntés à Internet