Les bunkers de la Seconde Guerre mondiale
Cette construction militaire faisait partie du mur des Alpes occidentales qui défendait les frontières italiennes dans le cadre du grand projet de défense qui s'étendait sur tout l'arc alpin. Ce poste particulier était connu sous le nom de Vallo Alpino del Littorio (Littoria fait référence au nom de La Thuile à l'époque fasciste).
Les deux entrées et un auvent en fonte qui servait d'observatoire sont encore visibles. Il est petit et conçu pour deux personnes armées de mitrailleuses avec un viseur de tir dans quatre directions.
Toutes les défenses et
barricades construites au col du Petit Saint-Bernard étaient destinées à
arrêter l'avancée française pendant la Seconde Guerre mondiale, qui a
touché ces territoires plus que d'autres car le passage y était plus
facile.
Dans la seconde moitié des années 1930, la construction de
nouvelles fortifications et l'adaptation des fortifications existantes
ont commencé. Des structures défensives antichars ont été installées de
part et d'autre de la route, en correspondance avec la ligne de partage
des eaux naturelle du Col et par la suite de nombreux bivouacs,
observatoires d'artillerie, bunkers, les forts Chaz Duraz et Monte Belvédère et la Ridotta della Traversette
Vers la mi-août 1939,
lorsque le vent de la guerre commence à souffler fort, un contingent de
soldats est envoyé pour renforcer les frontières. Le Col du
Petit-Saint-Bernard devient champ de bataille du 21 au 24 juin 1940.
Texte tiré "des sentiers de la mémoire" ALCOTRA