vendredi 7 novembre 2014

CONVERSATIONS DES POILUS D' HAUTEVILLE GONDON, DANS LES TRANCHEES ENTRE 1914 ET 1918



Si les mots de patois restent anecdotiques, la façon d’écrire est profondément influencée par la langue orale, le patois qui  donne une saveur particulière à l’expression.  
( avec nos remerciements à Anne-Marie BIMET )
 
Monument d'Hauteville-Gondon
« J’ai revu le sergent que j’avait ses pantalons »   Auguste Romanet

« Ne vous mettés pas malades »    Joseph Biolley



«  Tachez moyen de venir pas malades. »    Joseph Romanet

« ça va tout bien »     Justine Romanet

« Nous sommes loin. »  (nous sommes partis)     Joseph Biolley

« Il faut pas se donner peur »     Joseph Romanet

« Hier soir, je suis été voir Alexis. »      Joseph Biolley

« Nous tarderons pas à vous aller voir. » Auguste Romanet

« Vous aurez pas beau temps à faire le travail. »  Joseph Biolley
photo archives

« Vous pourrez puis encore vous parler. »    Justine Romanet

« Cette année, on a mieux eu des pommes de terre. »    Rose Biolley

« La maman est après à faire le ménage. »   (en train de soigner les bêtes)  Rose Biolley

« Je pense que vous allez bientôt remuer à la Chal. »   (« déménager »)  Joseph Biolley

« Hier, nous avons tramer la terre. »    (remonté la terre)    Justine Romanet