Portrait
de Robert CHEVRONNET :
Le
Général d’Armée Georgelin n’écrivait il pas « Cette reconnaissance de la
nation vient récompenser les services imminents que vous avez rendus par votre
activité professionnelle ou associative. Elle vous désigne comme modèle de
civisme pour nos concitoyens.. ! » Cette reconnaissance de la nation
lui a été remise à titre militaire par son parrain René SOFFRAY, lui-même
Officier de la Légion d’Honneur.
Des faits de Guerre
exemplaires
Robert
CHEVRONNET, a été incorporé au 3° R.T.A. le 1° septembre 1956 à Lyon, rejoint
Koblentz en Allemagne avec le 13° Régiment de Tirailleurs Algériens le 25
septembre 1957 il prend le bateau, quitte sa terre de FRANCE et se retrouve stationné dans le Constantinois au
4/44 R.I.
Mais
écoutons plutôt la citation de Pierre Messmer, Ministre des Armées, signée par
Charles de Gaulle, à l’heure ou Robert avait été transporté à l ’hôpital
Desgenettes suite à une blessure grave, alors qu’il était mobilisé en Algérie…
« Il
participera aux opérations de son Unité et va signaler particulièrement le 3
janvier 1958 au cours d’une fouille de terrain dans la région de Danremont (
secteur de Philippeville). Son équipe ayant été accrochée par un élément
adverse et bien que blessé gravement dés le début de l’engagement, a continué
le combat avec ardeur, abattant un rebelle et récupérant un
pistolet-mitrailleur. Ne s’est pas laissé évacuer qu’après la mise hors de
combat de l’adversaire ! » Il
recevra une reconnaissance éternelle :
Médaille
militaire, Croix de la Valeur Militaire avec palme,
Médaille
commémorative des opérations de Sécurité et maintien de l’ordre
Le
22 mai 1958, Robert est transportable et sera rapatrié en France. Il sortira de
cet hôpital fin juin 1959 et retrouvera très vite le chemin de l’ entreprise de
son père Édouard. Ses blessures profondes graves, handicapantes n’auront aucune
prise sur cet homme courageux.
Vous ne rencontrez plus
désormais Robert, comme avant
Des Chapieux aux
Mottets
Pierre
VILLENEUVE