André CHOUILLOU, ouvre LE FESTIVAL ACT'SEEZ |
HAUTE TARENTAISE
SEEZ -
Les Citharins nous
surprennent avec le concert d’une soirée en alpages !.
En
écoutant leur dernière prestation d’hier soir en l’église Saint-Pierre de Séez,
les Citharins, nous font ainsi découvrir de bien belles nouvelles mélodies et
chansons pour quelques unes inédites pour d’autres bien connues dont on ne se
lasse pas avec une autre orchestration. Une nouvelle fois, le public s’est
retrouvé dans un chalet d’alpage, au coin du feu, à la lisiére des forêts, sous
les poutres, sinon au bord de ces torrents où chantent leur cœur à l’unisson.
Mais
cette fois ci l’émotion est dans les voix, la musique devient un autre langage,
il y a de la douceur, de la tendresse et bien des nostalgies dans l’évocation
du temps d’antan, celui qui nous a permis d’avancer.
Après
une présentation du festival ACT’SEEZ, par André Chouillou, c’est Dominique
Besse, qui a ouvert grandes les portes de la maison de Dieu avec « Eglise
Natale ». S’en est suivi un rythme soutenu avec « Le Grand
Gorret » et les textes sinon les interventions de Jean-Pierre Sardino
« Modern’montagne », « L’Alpée », et ce sacré « mon
vieux piolet ».
Après
la présentation, par Dominique, des « constructions des hommes »
bien menée, nous sommes allés rêver dans « la montagnette », « ma
maison » et « Vieux Pont ».
Le
public restait scotché sur la guitare et l’accordéon, les voix à l’unisson et
les cordes vocales allaient nous emporter dans des « sonio de
mémorias », « O Angélina » comme pour se retrouver de l’autre
côté du col du petit Saint Bernard. La suite allait emporter la centaine de
spectateurs avec « Mon Dieu que je suis à mon aise », « Amici
Miel » « Vie montante » et la démontagnée était évoquée avec
humour par Jean-Pierre. « Signore delle cime » et un superbe «
Salve Regina des Bergers » un pur bonheur.
Et
comme si rien ne pouvait s’arrêter, le ciel étoilé allumait ses lumières avec
« Ma vieille vallée » le temps de refermer le ban avec un « Ne
m’oublie pas vieux chalet » qui allait clôturer cette soirée qu’on aurait
voulu…sans fin !
Pierre
VILLENEUVE