En
ce 15 décembre de cet An 2016, il a suffit de pousser la porte de la salle des
Glières à Landry, pour comprendre le grand mystère de la voix et des chants du
Chœur de Luce Costerg et de ses choristes d ’Hauteville-Gondon.
"Si
les pensionnaires d’un jour, qu’ils soient atteints de la maladie d’Alzheimer
sinon de troubles apparentés, étaient dans l’attente, j’ai eu du mal à mettre
en marche mon argentique."
********************
Dés que le groupe vocal, dirigé par Luce, est entré dans le cercle, la magie s’est installée, les mémoires se sont mises en éveil, les regards ont retrouvé la lumière de la lucidité, les doigts parfois crispés,se sont détendus, les rides de la maladie se sont atténuées.
Dés que le groupe vocal, dirigé par Luce, est entré dans le cercle, la magie s’est installée, les mémoires se sont mises en éveil, les regards ont retrouvé la lumière de la lucidité, les doigts parfois crispés,se sont détendus, les rides de la maladie se sont atténuées.
Les
gorges des choristes ont ainsi occupé la salle, le groupe des pensionnaires
d’un jour, s’est véritablement métamorphosé, les coudes se sont serrés …
Avec délicatesse et une humilité de toutes les émotions, les cordes vocables des choristes et des pensionnaires se sont unies comme un duo de bonheur.
Avec délicatesse et une humilité de toutes les émotions, les cordes vocables des choristes et des pensionnaires se sont unies comme un duo de bonheur.
Le
répertoire riche en souvenirs allait se promener dans la mémoire des
pensionnaires et…surprise, les mots, les textes, les mélodies allaient sortir
de ces gorges emprisonnées par la maladie.
« Ah ! Le petit vin blanc » allait arroser les papilles, « l’Étoile des Neiges » refaisait surface, les murmures devenaient des mots, des phrases, les regards n’étaient plus vides, les yeux perlaient de ces bonheurs d’antan et les cernes abandonnaient le territoire. Les pieds trépignaient au « voulez vous danser grand-mère ! » alors que « mon beau sapin » donnait une bien belle annonce de Noël.
« Ah ! Le petit vin blanc » allait arroser les papilles, « l’Étoile des Neiges » refaisait surface, les murmures devenaient des mots, des phrases, les regards n’étaient plus vides, les yeux perlaient de ces bonheurs d’antan et les cernes abandonnaient le territoire. Les pieds trépignaient au « voulez vous danser grand-mère ! » alors que « mon beau sapin » donnait une bien belle annonce de Noël.
Bravo
à l’équipe de l’accueil de jour, bravo à toi Luce, bravo à l’ensemble des
choristes du pays d ’Hauteville-Gondon, vous avez donné la parole au monde du
silence des gorges, vous avez emprunté ce chemin de vie avec les pensionnaires
d’un jour, vous êtes très certainement un de ces remèdes à ce mal sournois dévastateur.
Enfin
merci aux pensionnaires qui, en chantant à l’unisson, ont bien compris que nous
n’étions pas indifférents et que nous les aimions profondément, entre autre, à l’approche de
Noël, à l’heure de franchir l’an 2017.
Pierre
VILLENEUVE