jeudi 15 décembre 2016

LANDRY - Luce COSTERG ET SES CHORISTES SE PRODUISENT A L' ACCUEIL DE JOUR THERAPEUTIQUE DES GLIERES -


IL ÉTAIT UNE FOIS NOËL A L’ACCUEIL DE JOUR THÉRAPEUTIQUE DES GLIERES à LANDRY.
En ce 15 décembre de cet An 2016, il a suffit de pousser la porte de la salle des Glières à Landry, pour comprendre le grand mystère de la voix et des chants du Chœur de Luce Costerg et de ses choristes d ’Hauteville-Gondon.
"Si les pensionnaires d’un jour, qu’ils soient atteints de la maladie d’Alzheimer sinon de troubles apparentés, étaient dans l’attente, j’ai eu du mal à mettre en marche mon argentique."
De quel droit aller voler quelque part ces moments de bonheur, de joie, d’intimité, de tendresse ?"
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Dés que le groupe vocal, dirigé par Luce, est entré dans le cercle, la magie s’est installée, les mémoires se sont mises en éveil, les regards ont retrouvé la lumière de la lucidité, les doigts parfois crispés,se sont détendus, les rides de la maladie se sont atténuées.
Les gorges des choristes ont ainsi occupé la salle, le groupe des pensionnaires d’un jour, s’est véritablement métamorphosé, les coudes se sont serrés …
Avec délicatesse et une humilité de toutes les émotions, les cordes vocables des choristes et des pensionnaires se sont unies comme un duo de bonheur.
Le répertoire riche en souvenirs allait se promener dans la mémoire des pensionnaires et…surprise, les mots, les textes, les mélodies allaient sortir de ces gorges emprisonnées par la maladie.
 «  Ah ! Le petit vin blanc » allait arroser les papilles, « l’Étoile des Neiges » refaisait surface, les murmures devenaient des mots, des phrases, les regards n’étaient plus vides, les yeux perlaient de ces bonheurs d’antan et les cernes abandonnaient le territoire. Les pieds trépignaient au «  voulez vous danser grand-mère ! » alors que  « mon  beau sapin » donnait une bien belle annonce de Noël.
Bravo à l’équipe de l’accueil de jour, bravo à toi Luce, bravo à l’ensemble des choristes du pays d ’Hauteville-Gondon, vous avez donné la parole au monde du silence des gorges, vous avez emprunté ce chemin de vie avec les pensionnaires d’un jour, vous êtes très certainement un de ces remèdes à ce mal sournois dévastateur.
Enfin merci aux pensionnaires qui, en chantant à l’unisson, ont bien compris que nous n’étions pas indifférents et que nous les aimions profondément, entre autre,  à l’approche de Noël, à l’heure de franchir l’an 2017.
Pierre VILLENEUVE