ÉCOLE SAINTE BERNADETTE
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LA CLASSE DES PETITS & MOYENS, TROQUENT LEURS CARTABLES CONTRE DES LUGES ET SE RETROUVENT A ARC 1800 –
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Traditionnellement, la classe de Cécile Petroukhine . des « petits-moyens » vit une journée neige/montagne. Cette année l’ordre du jour était des plus existants « luge – pique – nique au grand air – jeux dans la neige fraîche mais aussi luge –
La sortie scolaire en dehors de l’établissement, permet de proposer aux enfants une autre façon de se découvrir, de s’épanouir et de consommer ce vivre ensemble fondamental. Ainsi tout change ! On troque le tablier contre la tenue de ski, le casque remplace le bonnet, le crayon s’échange contre des bâtons et les lunettes permettent au-delà bien sûr de protéger les yeux, de
devenir un ou une autre.
Le funiculaire en guise de voyage dans l’espace
La montée se déroulait sous des regards curieux entre bourrelets de neige, végétation, découverte de quelques traces d’animaux sauvages. les 6 mamans et papas accompagnants les enfants restaient vigilants certes, mais ô combien heureux d’accompagner la classe (merci à eux ! ).
La professeure des écoles constituait les groupes : Marmottes – renards – ours – lièvres – aigles – chamois – loups – les rires sortaient des gorges, les sacs à dos étaient bourrés de plaisir. Et puis le mot tant attendu était délivré : Nous allons faire de la luge ! On entendait déjà comme une certaine « holà ! »
Les montagnards en herbe n’ont pas redouté la neige !
En effet, et c’était d’actualité, la neige entourait les enfants de ces tourbillons apaisants : C’est l’hiver ! Les flocons voletaient sur les casques et dans les yeux gourmands des lugeurs. Ainsi la glisse pouvait s’exécuter à chacun son tour. Dans ce bonheur le partage était de mise tels les papas et mamans qui se sont pris au jeu avec quelques bien belles embardées déclenchant des applaudissements et des éclats de rire réparateurs.
Un pique – nique des plus gourmands
C’est sous les sapins et malgré une neige généreuse d’un autre temps fort allait se dérouler des repas tirés du sac , puisque l’essentiel était dans le partage de ce moment ou l’on reprenait des forces : Être ensemble !
Puis un certain murmure s’est installé dans les rangs. Un court silence intense venait de se poser sur le groupe. Chacun se regardait, s’observait, des sourires circulaient dans les yeux, sur les lèvres : Oui il fallait se dire merci de ce moment de vie émouvant. Parfois les mots ne sortent pas, souvent ils sont dérisoires, le silence du manteau neigeux était chaud, le soleil esquissait quelques rayons…Il y avait un instant comme un apparition d’un vrai bonheur !
Il fallait bien rentrer !
Les luges étaient rangées, les yeux étaient pleins d’images, les pouces accomplissaient leur câlin, le funiculaire transportait des rêves. Cécile, professeure d’école, reprenait les mains de ses 24 enfants et de nous dire :« Les parents présents ont rempli merveilleusement leur mission d’encadrement . Sans eux, pas d’activité luge possible, Un grand merci pour leur présence et leur aide ! »
Pierre VILLENEUVE
