dimanche 13 mai 2018

LANDRY - JOURNEE DE L' ACCORDEON - BONJOUR L 'AMBIANCE !

  IL Y AVAIT DE LA RUMBA DANS L’AIR   
                                                               à LA SALLE PERREY.
En ce 13 mai de l’an 2018, le LANDRY MUSIQUE ANIMATION et sa bande, avait proposé aux inconditionnels de l’accordéon, de passer une bien belle journée festive à Landry, salle Perrey.
                                                       Journée de l’Accordéon
Ainsi Christophe FAVRE et son groupe «  Messages » envoyaient du gros, dés 11 heures. Les premiers airs allant jusqu’ ‘à couvrir la douceur du temps de l’apéritif et sa farandole de petits fours. A l’heure de repérer sa place à la table des invités, les couples, divers et variés, prenaient place dans une ronde bonne enfant. Chacun ainsi calés sur sa chaise, les plats pouvaient danser autour des tables  sous des envies de coquelets surveillés de très prés par des écrevisses bien appétissantes, les pinces engluées dans un gratin dauphinois cuit à la mode de Landry. Les joues s’échauffaient, les papilles se marraient, les yeux semblaient entre les trous, il y avait de la musique qui ronronnait dans les poumons à l’approche des fromages et des pommes servies en tartelette. Le café n’y tenait plus, pas davantage que ces souliers vernis qui faisaient du pied, sous la table à quelques mocassins ou talons aiguilles…Dans des « pardon madame », « pardon monsieur »…quoique !
                                      Bruit de chaises et de pas sur le parquet
L’envolé fut belle avec Phil Bouvier et son orchestre accompagné de Benoit Chabod. Il fallait abandonner son couvert et prendre place avec sa cavalière ou son cavalier. Les bretelles plaisantaient avec le piano, les paso doble permettaient un échauffement de certaines articulations étonnées, les cors s’étaient bien rangés dans les souliers, les douleurs ne se plaignaient plus, les lumbagos se tordaient...de plaisir de ces envies retrouvées. Le tango attaquait ferme, les jupes plissées faisaient des ronds dans l’air, les passes approchaient les corps, le veston se déboutonnait, la glisse adhérait au parquet, les regards envoûtant proposaient des figures élégantes.
                                                Il est où le bonheur ? Il est où ?
Tout simplement à la Journée de l’accordéon et tant pis pour la suée, au diable la pastille, la pilule ou le cachet «  les boites sont à la maison ! » Les rires, les gorges, les yeux, tout était dévoué à l’accordéon qui encore de beaux jours devant lui, grâce aux accordéonistes de la vallée. Le temps d’une pause, le temps de serrer la ceinture, le temps d’un coup de miroir et les couples tout en se faisant ou se défaisant reprenaient une nouvelle série de mazurka, de marche sans aucune plainte de ces corps qui semblaient bien être fait pour danser.

Pierre VILLENEUVE















...VOUS DÉCOUVRIREZ TRÈS PROCHAINEMENT UNE AUTRE SÉRIE DE PHOTOS...