MAIS POUR ÉTANCHER QUELLES SOIFS !Le village d’antan, la ville d’aujourd’hui peut s’enorgueillir de posséder dans ces rues, ruelles et places publiques de détenir dans ses artères, ses veines et son sous sol, cette richesse du jaillissement de l’eau.
La mémoire des cartes postales certes, mais aussi en encore le témoignage de ces anciens, d’ailleurs pas très âgés, nous permettent de retrouver cette trace indélébile de ces lieux où étaient implantés ces abreuvoirs de ces gorges à assouvir.
Les bachals déplacés au gré des humeurs !
Ainsi c’est Daniel qui nous parle de cette transhumance.
__Un bachal était implanté en lieu et place de l’école maternelle actuelle.
__Un bachal était également présent prés de la place des Voûtes prés de la boulangerie Chanoz.
__un autre très prisé occupait le pré de foire prés du platane actuel dominant de sa stature plusieurs fois centenaires, face à la maison des Villien.
__Le bachal actuel (tiré des échines ! ) à la montée de l’Hôpital a été éloigné du carrefour. En effet il y avait un bachal plus bas, prés d’une bâtisse démolie, en lieu et place de l’entrée de l’église et de la cure.
__Avant que ne soit construit le monument aux morts, existait un bachal, destiné à étancher les soifs des bêtes du village descendus des villages et hameaux alentours.
__Rue de la Bourgeat subsiste toujours ce bachal d’où s’écoule la pureté des eaux de montagne.
Le bachal prés du lavoir route de montrigon va déménager !
En effet Michel Giraudy, Maire, lors de l’assemblée générale du groupe folklorique « LES FRONTIÈRES » annonçait que l’ancienne place du monument aux morts, en cours de restructuration, allait recevoir ce bachal.
Ainsi au gré de l’aménagement de la capitale de la Haute-Tarentaise, l’eau circule par l’entreprise des bachals, sans savoir…. quelle est donc cette soif étanchée ?
Pierre VILLENEUVE
