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| de g à d. Michel, Denis,Mireille, Roger, Ginette, Christine, Christian, Adrien. |
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Au-delà de la tradition, plus prés des us et coutumes, l’humain a, en lui, quelque chose d’étrange dépassant les valeurs du voisinage. Occuper un territoire de proximité sur les berges de la « soudeillette » c’est en accepter ce bruissement de l’eau, c’est être gardien à l’éternel de l’environnement, c’est accepter ces prairies clôturées où paissent ces fameuses limousines.
Un invité surprise : Bernard de Ventadour
En ce 27 août de notre Ère, perdurera assurément ce moment de se rassembler et de partager la grande table de l’amitié. Ici le décor est simple, le garage est parfumé aux senteurs du bois rentré pour l’hiver, chacun amène presque sa chaise, assurément son plat, de l’entrée aux desserts. Mais pas d’envahissement, la convivialité, le plaisir de s’assoir autour de la table sans préséance, le besoin de parler et de s’absenter dans l 'espace, tout en fermant les boutons des nouvelles technologies.
A l’heure de passer à table… Un moment fort pour Josiane voyageant sur la voie lactée, un clin d’œil à Monique se rétablissant !
Les conversations étaient ouvertes, les histoires allaient se promener sur le grand zygomatique, les palais s’ouvraient à l’appel des papilles. Le ton était donné avec les pizzas de Christine et le succulent taboulé de Ginette. Sous le barbecue, la plancha nous racontait la découverte des goûts, Roger, maître des lieux, excellait dans l’art de la grillade, tel le chevalier et son arme redoutable : la fourchette. Mireille, sous des accents méditerranéens, donnait du tempo, tout en servant, à l’envi, ses assiettes à cœur ! Le plateau de fromages était servi à la mémoire des Ducs de Savoie, suivaient le dessert et les tartes aux fruits de Ginette, le tout galbé d’un tiramisu débordant de fraîcheur.
Il a bien fallu s’y résoudre… à se séparer
Après avoir accueilli Bernard de Ventadour, qui avait composé le premier tube occitan au XII° siècle « quan Vel la lauseta mover ! » les accolades étaient de mise, le vin avait réchauffé les cœurs, le café apaisait les pensées, la joie d’être ensemble restait intacte, l’amitié et l’entraide restaient les maîtres mots.
Certains reprenaient le travail, d’autres allaient refaire le monde, regagner ses passions, mais aussi et surtout, s’assurer que cette belle entente s’élève d’une seule voix !
« Il nous faudra fixer la date du prochain repas à la fin de l’été 2020 ! » Ainsi vont les darnéziennes et les darnéziens !
Pierre VILLENEUVE
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| en haut de g à d. Denis, Christine, Roger, Adrien - en bas : Mireille, Magali, Ginette et Christian |