Les étapes
- Prologue (07/08) : Charleville-Mézières - Charleville-Mézières (CLM Individuel - 5 km)
- Etape 1 (08/08) : Charleville-Mézières - Soissons (Plat - 161 km)
- Etape 2 (09/08): Laon - Laon (CLM / équipe - 27 km)
- Etape 3 (10/08): Château-Thierry - Bar-le-Duc (Plat - 189 km)
- Etape 4 (11/08): Tomblaine - Bar-sur-Aube (Plat - 149 km)
- Etape 5 (12/08): Grand Besançon Métropole - Besançon (Accidenté - 120 km)
- Etape 6 (13/08): Pontarlier - Col de la Faucille / Pays de Gex Agglo (Montagne - 133 km)
- Etape 7a (14/08): Plaine de l’Ain - Saint-Vulbas (Plat - 85 km)
- Etape 7b (14/08): La Chambre - Saint François Longchamp (CLM Individuel - 14,9 km)
- Etape 8 (15/08): La Tour-en-Maurienne - Saint Jean d’Arves (Montagne 75 km)
- Etape 9 (16/08): Saint-Michel-de-Maurienne - Bourg Saint Maurice Les Arcs 1800 (Montagne - 133 km)
Kilométrage total (avant homologation) : 1092 km
Du nouveau sur le Tour de l’Avenir dont la 57e édition se déroulera du 7 au 16 août 2020 à des dates légèrement avancées par rapport à ses devancières (jusqu’alors disputées sur la deuxième quinzaine du mois d’août).
L’épreuve empruntera aussi une trajectoire sensiblement différente à ces dernières années, avec un Grand départ de Charleville-Mézières (Ardennes). Au lieu d’une transversale Bretagne – Alpes (2017 et 2018) puis d’un axe Nouvelle-Aquitaine – Alpes (2019), c’est donc le Grand-Est qui sera privilégié en première partie, correspondant grosso modo à la séquence dite de plaine, suivie d’une étape accidentée autour de Besançon puis d’une épreuve de moyenne montagne s’achevant au col de La Faucille.
La région Auvergne-Rhône-Alpes demeure en effet au cœur du parcours, avec le point de chute final désormais traditionnel en Savoie-Mont-Blanc, pour les trois dernières étapes alpestres.
Retour du chrono individuel
L’autre caractéristique du parcours 2020 réside dans le retour du contre la montre individuel (en plus du chrono par équipes), dans des proportions sommes toutes importantes. Le Grand départ de Charleville-Mézières renouera avec le prologue qui n’avait plus été disputé sur le Tour de l’Avenir depuis cinq ans. A cela s’ajoute l’un des temps forts de l’épreuve, avec une demi-étape chronométrée vers Saint-François-Longchamp, à mi-pentes du col de la Madeleine, abordé par une route aux pourcentages encore plus sévères que ceux habituellement gravis par les coureurs du Tour de France. De ce point de vue, le Tour de l’Avenir poursuit sa mission de découverte – non seulement des futurs talents – mais aussi de sites inédits, à l’image du col de la Loze exploré l’an dernier par les espoirs et qui sera, à n’en pas douter, l’un des « must » du Tour de France 2020.
L’Iseran et Les Arcs pour finir
Sur dix jours de course, le Tour de l’Avenir répond ainsi à la nécessité de découvrir les champions de demain dans tous les compartiments du jeu, mais après la rude entrée en matière du contre la montre en côte, le séjour savoyard se poursuivra par deux étapes de haute montagne avec les difficiles col de Chaussy et du Mollard, à la veille du dénouement. Et rien ne saurait être joué jusqu’au dernier jour, puisqu’il restera un géant à affronter avec le col de l’Iseran (alt. : 2764 m.) où Egan Bernal avait construit sa victoire sur le dernier Tour de France et qui sera à franchir avant la montée finale vers la station des Arcs 1800 en guise de conclusion.
La formule demeure inchangée, avec 26 équipes nationales (avec une ouverture à plusieurs équipes régionales françaises) de six coureurs de la catégorie « espoirs » de moins de vingt-trois ans.
Le palmarès, tout spécialement ces dernières années, constitue le plus motivant des encouragements pour les espoirs des meilleures nations mondiales après les succès du Colombien Egan Bernal (2017), dernier vainqueur du Tour de France, du Slovène Pogaçar (2018) dont les débuts dans le World Tour ont été fracassants, et du Norvégien Tobias Foss, lauréat 2019.