ET SI L'ART BONNE PROPOSAIT UN ARRÊT DE REFLEXIONS ?

L’ART…BONNE ? UN REPOSOIR SUR UN PARCOURS DE FLEURS !

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Appuyé contre un tronc d’arbre séculaire et c’est la verticalité venant osé défier l’horizontalité du cours d’eau du torrent. Cette règle, comme celle de la maîtresse dans les classes d’antan, édictant la sagesse, la droiture, l’ordre, la méthode, ne supporte aucun débordement. Comme un contre sens par rapport au fil d’eau  ne reconnaissant que l’horizontalité. 

Cette réalisation est un véritable défi à l’apesanteur.

La fragilité du papillon, campé de deux frêles antennes, nous indique la fragilité de nos systèmes, n’est il pas penché ?
Ainsi à la recherche des vents ascendants, les ailes tentent d’atteindre ce soleil orange dans des nuages verts. Ce désordre, ce choix de couleurs anormales sont le signe du dérèglement du climat.

Cette indication plantée au sol, un peu perdue

Cherche son appui sur un tronc d’arbre ancestral

On a bien voulu attirer notre attention du besoin d’une halte, d’un arrêt de notre société, d’un besoin de réfléchir afin de faire le point pour analyser. Le paradoxe est dans les pétales de cette fleur aux couleurs différentes. Il y a un mélange d’amour, de passion, de déception, d’écologie, et la tige est bien l’axe principal de cette nature désorientée.

Un appel pressent à coloriser le monde

Cette réalisation indique le sens, le repère, le refuge, le point de rassemblement, un relai information. Il souhaite s’inscrire dans un fleurissement raisonné, désordonné certes mais ouvert à toutes les graines du monde. J’ai enfin trouvé comme quelqu’un qui se cherche et qui nous envoie un message afin de retrouver les valeurs d’antan. Lieu où l’on se parle, endroit où l’on se rencontre, un havre de paix partagé.

… A CHACUN SON AVIS…Pierre VILLENEUVE -