UN NOUVEAU VIRUS A FAIT SON APPARITION !
Depuis des décennies, ce virus a fait son apparition et s’est insidieusement faufilé dans l’interstice de nos lignes de la main. D’apparence sournois, il occasionne comme un encerclement de la personne et de surcroit il est très volatile donc augmente sa capacité à se propager.
La maladie du SPARADRAP est très contagieuse
Ce virus est incontestablement un perturbateur de la personnalité. Sa pollution est insidieuse, les éléments de la contagion sont autour et près de nous, sans nous en rendre compte, ce virus est « une maladie » qui vous éloigne de l’humain. Il est là quand vous êtes seul, il vous accompagne dans tous vos déplacements, rassemblements, rencontres, il est là même dans votre intimité.
Ce virus est là à l’heure de vos randonnées
A l’heure de partir à la fraîche, il vous réveille,, puis il doute de vous suivre, comme s’il était perdu, il vous le dit, il vous parle, il devient fébrile, désorienté, pourtant il vous domine. Dans cet escarpement même les enfants ont perdu le sens de la concentration. Et le berger de les interpeller « comment voulez vous voir ces marmottes qui vous sifflent avec vos écouteurs ? Vous n’avez pas vu les chamois..Comment y arriver ? Vous marchez la tête baissée.. ! Vous venez de manquer le passage d’un gypaète.. !
Les doigts s’énervent, la maladie atteint les sommets. Le groupe rode entre les pierres sèches et les rochers, se laissant guider, en passant prés de ces belles fleurs des Alpes : le lys sauvage et quelques edelweiss.
De vrai malade, épaule contre oreille, comme une nouvelle infirmité,
incapable de voir, de regarder, d’admirer
Il fallait écourter cette descente. Pas un mot, pas un regard, la maladie rongeait ces bipèdes, un instant, incapables de vous voir, au volant de leur bolide, et de baisser la vitre " on a retrouvé le réseau" pour vous insulter avec ces mots ignobles, à l’heure de l’étroitesse du chemin, sans aucun respect pour d’autres randonneurs ..Qui eux n’avaient pas la tête baissée et en ces lieux, pas atteint de ce nouveau virus…Oui, vous avez bien compris ce sale virus s’appelle : LE PORTABLE !
Merci au berger de ce témoignage affligeant, qui, très vite est remonté, seul avec son chien et son bâton, entre la Ville des Glaciers et le col du Bonhomme.