Dimanche dernier 27 février entre 17 H et 18 H, après qu’à
plusieurs nous ayons lancé un appel le matin même, nous nous sommes
retrouvés à environ une soixantaine de personnes sur la place de la
mairie de Bourg St Maurice puis sur la placette du Haut-Bourg, pour
manifester notre émotion et notre solidarité après le déclenchement de
la guerre en Ukraine le jeudi 24 février.
La presse locale - et notamment Jean-Luc Traini correspondant du Dauphiné Libéré et Pierre Villeneuve créateur du blog https://infohautetarentaise- blospot.com avaient
relayé l’information avant la rencontre et y ont participé
personnellement. Des personnes se sont déplacées depuis Aime et Granier.
Nous
avons pu avoir des échanges intéressants à cette occasion et nous avons
décidé de nous retrouver lundi soir 28 février. Cela nous a permis de
rencontrer de nouvelles personnes - dont une dame d’origine ukrainienne
et son amie d’origine russe - et d’apprendre que d’ores et déjà un
convoi était en train à de s’organiser - à l’initiative d’Alicja et
d’Agi deux Polonaises vivant et travaillant à Bourg St Maurice - en
direction de la Pologne pour accueillir le mieux possible les réfugiés
arrivant en masse d’Ukraine.
Recenser les
besoins, définir le lieu et les jours de la collecte, se demander
comment stocker et trier en fonction des moyens de transport
disponibles, se coordonner avec les autres communes qui souhaitaient
s'associer, tout cela fut un peu compliqué au début, mais a pu
finalement se résoudre, en particulier grâce au soutien de M. le Maire
de Bourg St Maurice qui a pu trouver des locaux et impliquer des membres
du personnel. Le centre social EAC de la communauté de communes des
versants d’Aime et l’espace de vie sociale La Ruchette de la communauté
de communes de Haute-Tarentaise ont contribué, de même que les communes
de Tignes et de Landry. L’entreprise Bataille, qui exploite notamment le
magasin Weldom, a prêté main forte. Au début de la semaine prochaine,
le frère d’Agi arrive de sa commune de Pologne près de la frontière
ukrainienne et repartira avec sa camionnette chargée. Un camion de
transport polonais qui est venu faire une livraison à Grenoble
retournera après être venu chercher les palettes qui sont en cours de
constitution au moment où j’écris.