DE VILLAROGER à SAINTE FOY TARENTAISE…
CES MARMOTTES REFUSANT L’HIBERNATION
Tout une chacune, tout un chacun savent, en Haute-Tarentaise, que les marmottes, dés les prémices de l’hiver se terrent et entament une longue période de repli, d’abstinence jusqu’à ne rien manger 4 à 5 mois durant.
DE VILLAROGER à SAINTE FOY TARENTAISE …
DES MARMOTTES REFRACTAIRES !
Ainsi donc « Le club des marmottes , regroupant les anciennes et les anciens de Villaroger et de Sainte Foy Tarentaise », avait donc décidé de ne pas suivre la tradition ancestrale et de retrouver les traditions du temps d’avant « se réunir », à l’heure où l’hiver imprime sa trace dans cette neige salvatrice….telle une des veillées autour du cantou !ILS ÉTAIENT 22 ..ILS FAISAIENT BON A VOIR !
La destination, presque secrète, ne nous a pas échappée. Debout de très bon matin, nos 22 marmottes avaient une place de choix réservée au restaurant LACOEUR à …Bon Conseil… ça ne s’invente pas !
La journée était consacrée à une rencontre avec le Chanoine « KIR ». Puis le prince des canards « Foie Gras » allait se loger sur les papilles, dans des « hummmm » évocateurs. Dans les coursives du restaurant, le Chapon était impatient de régaler ses convives. Pas très loin une sauce aux morilles, allait déchainer les « marmottes » et de chacune et chacun de se rappeler ces cueillettes à l’envi sous des mousses gourmandes.
DONNER DU TEMPS AU TEMPS AUX SAVEURS
Moment intime, moment ultime..Laisser la floraison des papilles s’exprimer, donner de l’apaisement aux gorges de s’abandonner dans les plaisirs de la table. Tout doucement, avec concentration il fallait donner de la place, sans le contrarier, à ce gâteau au chocolat, laisser le café donner du cœur à son origine, le tout avec un accord parfait, dans une déambulation de Génépi, de Chignon Bergeron et un écart supportable avec un Rhône Vieilles Vignes des plus nobles….Le champagne s’occupant de mettre tout le monde d’accord.CARTES SUR TABLE
Mais les Marmottes n’en sont pas restées là. Il fallait « BATTRE LES CARTES » et de terminer cette bien belle journée par un concours de Belote.
Le bonheur était entier, sur toutes les bouches, dans tous les regards. Une boucle argentée, un épi aux couleurs de l’expérience, une moustache en ordre de marche, une canne oubliée, un rimmel, un bâton de rouge à lèvres, un musc vaporisant, les rires l’emportaient…C'était BRILLANT !
Et puis :
« Ah..il faut qu’on téléphone aux enfants qu’on est de retour ! »
Pierre VILLENEUVE