vendredi 25 octobre 2013

MAIS AU FAIT ...SAINT EXUPERY N 'ETAIT IL PAS UN FOOTEUX ?

Classe Football ?
 Mais au fait ... Saint-Exupéry n'était il pas un footeux !
 
A l'heure de retrouver Jean-Christophe Lecoq et Patrick Cortade, Éducateurs au FOOTBALL CLUB HAUTE TARENTAISE, sous le sigle FCHT, Albert Martin, ancien Maire, dont le stade porte son nom, peut être fier de voir ce gazon " vert espérance", accueillir cette classe football, émanation d'une longue concertation, d'un sérieux  et studieux consensus entre Jean - Christophe LECOQ, Directeur Technique du FCHT mais aussi entraineur, et Fabrice LEFORT, Principal adjoint à la cité scolaire SAINT EXUPERY.
Si la cité scolaire boraine porte le nom de Saint-Exupéry , le temps est venu de l'écouter, de l'entendre et de se nourrir de ses mots:
" Connaître ce n'est point démonter, ni expliquer. C'est accéder à la vision. Mais pour voir il convient d'abord de participer. Cela est dur apprentissage "
" Nul ne peut se sentir à la fois responsable et désespéré!"
" Il n'est qu'un luxe véritable et c'est celui des relations humaines!"
" Chacun est responsable de tous !"

A l'heure de rassembler la trentaine d'élèves de la classe football, il y avait comme une envie de silence, comme un besoin de concentration, comme un culte exigeant des couleurs de ce mauve couleur violet. Mais que se passait il dans le regard des crampons de ces gamins ?  Jean Christophe tout comme Patrick? La pelouse devenait école, le culte du meilleur disparaissait, l'humilité habitait le gazon.  Les ateliers s'installaient sans bruit, sans mot, sans contestation, sans commentaire. Le travail prenait de la profondeur, le langage n'avait de paroles que le sens du jeu !
       " mens sana in corpore sans !" " un esprit sain dans un corps sain!'  dixtit Rabelais




Jean-François LECOQ,  un éducateur d'exception, qui a le don d'allier le football et le carnet scolaire !


                                               
Oui nous avons été frappé par cette discipline, voulue, désirée, respectée, non imposée car le jeu appelait le besoin de donner à son corps "un volume du jeu !"  Ainsi nous comprenions qu'aussi bien Jean Christophe que Patrick proposaient à la classe une dimension éducative. Il fallait donner du souffle, de la rigueur, de la présence de l'intérêt, d'une envie. Dans les exercices en deux groupes la lecture de la trajectoire devenait maîtresse du jeu. Il fallait réapprendre à lire...le jeu!
Les deux éducateurs excellaient dans cette partition de la construction par le jeu, sinon l'enjeu de se laisser "aspiré" par les trous d'air à une touche de balle. Souvent, parfois sinon  toujours le regard y suffisait ! pas besoin de crier ! pas besoin de s'acharner ! le Football y suffisait pour comprendre les enjeux  de la coordination du geste, de l'aisance, de la technique         là où pénètre l'intelligence du jeune !
                      " Chacun est seul responsable de tous !"Saint-Exupéry
Travailler le surnombre  est un système de tous sports collectifs ! Pour le football la difficulté ? le charme ?  réside dans le savoir faire de ne plus regarder ses pieds et de lui donner la finesse de la main  ! Jean-Christophe et Patrick avec patience et pédagogie allaient driver, aider, conseiller mille fois ces enjoués de football, afin de les aider à comprendre la technique unique, seule, incomparable afin que le geste soit à l'image de l'efficacité ! " car ici le droit à feindre, tricher, ou esquisser n' a pas sa place !"
 Au fil de cette grande complicité, le stade devenait un grand cirque de l’Éducation, lieu du culte de mot apprendre !  Les vides des espaces de jeu devenaient une nourriture footballistique ! L'esprit d'équipe devenait le seul chemin de vie ! Les mots n'avaient aucun sens à l'heure de l'anticipation ! Les regards devenaient la passe au mieux placé ! Ce passe et va ! ce jeu en triangle à trois, puis à 5 enfin à 11 !
Dans les airs on sentait bien que le carnet de notes de ces diables de violets allaient tirer vers le haut !
Car là est le mot clé du défi, la règle du jeu indéfectible : Chaque joueur-élève devait, "pardon doit " s'élever dans le savoir, que ce soit avec les pieds, avec son intelligence ou avec ses passions. Il y va, il ira de cette réussite de la classe football, la lecture de cette synergie parallèle entre le réussite scolaire et la promotion de son corps et de son esprit.
Et si on donnait, pour le mot de la fin, la parole à Saint-Exupéry  qui, dans une vie antérieure devait être porteur du maillot frappé du n° 10 !
" On ne fonde en soi l'être dont on se réclame que par les actes. Un être n'est pas de l'empire du langage, mais de celui des actes !"
Puisque Saine Ex. n'est pas là, réservons nous ce mot précieux, que chaque joueur de tous les pays du monde affiche au droit de sa manche et qui va si bien  à Patrick et à Jean-Philippe.... que vous méritez....RESPECT !
Pierre VILLENEUVE