mercredi 6 juillet 2016

DE FOZ DO IGUAZU ( BRESIL) AUX CHAPIEUX (FRANCE) .. RESPECT ROBERT ! LES COULEURS DE FRANCE POUVAIENT FLOTTER POUR TOI !



Portrait de Robert CHEVRONNET :
De FOZ DO IGUAZU (Brésil)  aux CHAPIEUX, Robert a été nommé au grade de chevalier dans l’ordre national de la Légion d’Honneur par décret du Président de la République Française sur proposition de Jean-Yves LE DRIAN Ministre de la Défense.
Le Général d’Armée Georgelin n’écrivait il pas «  Cette reconnaissance de la nation vient récompenser les services imminents que vous avez rendus par votre activité professionnelle ou associative. Elle vous désigne comme modèle de civisme pour nos concitoyens.. ! » Cette reconnaissance de la nation lui a été remise à titre militaire par son parrain René SOFFRAY, lui-même Officier de la Légion d’Honneur.
                  Des faits de Guerre exemplaires
Robert CHEVRONNET, a été incorporé au 3° R.T.A. le 1° septembre 1956 à Lyon, rejoint Koblentz en Allemagne avec le 13° Régiment de Tirailleurs Algériens le 25 septembre 1957 il prend le bateau, quitte sa terre de FRANCE  et se retrouve stationné dans le Constantinois au 4/44 R.I.
Mais écoutons plutôt la citation de Pierre Messmer, Ministre des Armées, signée par Charles de Gaulle, à l’heure ou Robert avait été transporté à l ’hôpital Desgenettes suite à une blessure grave, alors qu’il était mobilisé en Algérie…
« Il participera aux opérations de son Unité et va signaler particulièrement le 3 janvier 1958 au cours d’une fouille de terrain dans la région de Danremont ( secteur de Philippeville). Son équipe ayant été accrochée par un élément adverse et bien que blessé gravement dés le début de l’engagement, a continué le combat avec ardeur, abattant un rebelle et récupérant un pistolet-mitrailleur. Ne s’est pas laissé évacuer qu’après la mise hors de combat de l’adversaire ! »  Il recevra une reconnaissance éternelle :
Médaille militaire, Croix de la Valeur Militaire avec palme,

Médaille commémorative des opérations de Sécurité et maintien de l’ordre
Le 22 mai 1958, Robert est transportable et sera rapatrié en France. Il sortira de cet hôpital fin juin 1959 et retrouvera très vite le chemin de l’ entreprise de son père Édouard. Ses blessures profondes graves, handicapantes n’auront aucune prise sur cet homme courageux.
                       Vous ne rencontrez plus désormais Robert, comme avant
Robert prendra  sa retraite en 1966. Entreprenant, entrepreneur, compagnon menuisier, spécialiste des explosifs, excellent forestier, scieur, transporteur, travaux publics, il excellera dans ces stations de ski alentour. De son intelligence, de son savoir faire, il sera à la tête d’une entreprise hors du commun qui façonnera, aménagera ces domaines skiables..Oui la liste est longue de son engagement pour la Haute-Tarentaise, terre, terroir de son enfance, quelque part il a le droit de revendiquer qu’il a participé à la magnificence d’une vallée qui, quelque part  est la sienne.
                                                    Des Chapieux aux Mottets
La cérémonie commémorative des combats des Chapieux a donc été relevée par cette reconnaissance de la Nation avec les honneurs militaires. Aujourd’hui Robert devient un maillon fort pour celles et ceux qui ont l’honneur de pouvoir le rencontrer au-delà de ses amis, de sa famille. L’empreinte est profonde dans cette vallée qu’il chérit, ses yeux n’ont eu aucun de mal à cerner les contours, les faits du temps passé, les cils avaient le droit d’être humides çà l’heure de refermer cette grande porte d’un vrai bonheur. Demain il retournera sur les terres brésiliennes..Avec cette question «  on te revoit quand Robert ? « 
Pierre VILLENEUVE