LA POLLUTION
EN
HAUTE TARENTAISE
Telle une pieuvre, les tentacules de la pollution nous prend à la gorge, nous étouffe, nous oblige à ne pas nous éloigner de nos mouchoirs, provoquant des éternuements, nos yeux coulent à souhaits, l’asthme gagne les poumons des plus fragiles.
« Ainsi la fatalité semble s’installer, même la neige en basse et moyenne altitude disparaît, l’anticyclone de la Sibérie aux Açores reste plaqué et ne bougera pas. Il est bien installé et bien calé, rien ne se passera avant le 10 janvier 2017. Nous battons les records de sécheresse de décembre 1971 alors que l’ensoleillement progresse de 157 à 163 heures. La chute de neige est égale à 0 au lieu de 0,89. Nous allons atteindre la même situation que l’hiver 1963 – 1964. »
Atchoum … A vos souhaits !
Le problème de cette situation rejaillit également sur l’alimentation de l’eau potable et pour les stations la problématique des retenues collinaires qui sont un captage du ruissèlement des eaux soit alimentés par des sources. Déjà la situation est critique et la réserve s’amenuise de jour en jour tant par l’évaporation que par les cannons à neige !
Les lectures de tous les écrans, la consultation de tous les bulletins météo ont le même constat, « sauf demain soir mercredi 4 janvier 2017 nous devrions avoir 3 à 4 cm de flocons ! » Mais très vite les portes et la ceinture hermétique de l’anticyclone vont vite se ressaisir et l’accès sera interdit à toutes perturbations !
Quant à la Pollution ?
Le temps devra venir en urgence d’installer des capteurs dans les vallées alpines et de prendre des mesures courageuses afin de mettre en œuvre des procédures conservatoires. En effet, il y va tout d’abord de la Santé Publique pour celles et ceux qui vivent toute l’année dans les vallées et plus précisément en Haute-Tarentaise. La parole est aux Pouvoirs Publics mais aussi aux élu(e)s de tous bords, qu’il est peut être temps d’interpeler !
Pierre VILLENEUVE