LE HAUT BOURG
SUR LES TRACES DU PASSE…AVEC RENÉ REVENANT SUR CES RACINES !
« Le Haut Bourg » va donc changer de paysage avec la probable démolition de l’ancien hôpital – hospice, la maison Duc risque de faire « les frais » de cette nouvelle création d’un quartier nouveau qui doit s’adapter à la nouvelle configuration du Centre Ville. Également l’ancien hôpital militaire, le bien nommé Centre Jean Moulin, tout comme le bâtiment du génie vont donc se fondre dans ce territoire, que les anciens appellent « le Haut Bourg »
Visite guidée par René, sur les terres de son enfance
En remontant la rue Jean Moulin, René nous parle de ces commerces d’antan « ici c’était les Ets DAVID Roger et Prudent On y fabriquait de la limonade ! « A côté c’était Jean MENEL qui exploitait sa menuiserie. « Ici, face à l’entrée de l’Hospice il y avait le cabinet du Dr FINE, La vitrerie JOLIVET et la cave à vins d’ANXIONNAZ.
René a le regard brillant à l’évocation de ce coin de rue, là où se déroulaient les jeux de chaque matin avec les copains. Tout en redescendant la rue Jean Moulin, René marque une pause, un arrêt sur cette belle maison de caractère « ARNAUD « « c’est là que je suis né et ai grandi ! » Plus bas « là travaillait NARBUTAZ, le cordonnier, puis plus bas la cave à vins de Régis BOCH, juste avant la boulangerie CHANOZ. « Ah la place des Voûtes ! Sous les arcades, en face il y avait la menuiserie TREMELET. »
Il fallait se rappeler de la ferme GAYMARD, en lieu et place de « La Roselière actuelle « et la maison attenante, ancien centre de secours, garderie et service des sports « La maison de Maurice BLANC, excellent charpentier menuisier !».
De la Rue Jean Moulin, à la Grande Rue, Avenue du Centenaire, rue Saint Michel
En passant devant le petite bâtiment « LE GENI », avenue du Centenaire, là ou subsistait le service ETOILE, René nous entraine devant le monument aux morts. « Nos parents nous faisaient respecter ce lieu dédié aux POILUS ! J’enrage quand je vois les gens sinon les enfants le considérer comme un terrain de jeu ! »
Après le café de la Paix, René évoque le bistrot de Mme MERMET, Grande Rue, tout comme Jean REY le boulanger « C’était l’oncle de Monique JONG ! » le photographe MARTY… et bien d’autres.
Le parcours touchait à sa fin, René marchait dans le silence de ses mémoires d’autrefois. Les images, les odeurs, les regards, c’est comme si René avait envie d’emprisonner sa jeunesse au creux de ces ruelles pleines de charme, où la vie était pleine de bon sens, pleines de ces gens attachant qui n’avaient de cesse de respirer ce quartier du HAUT BOURG !
René s’est éloigné, il fallait le laisser seul parcourir ces chemins de son enfance, le laisser à ses rêves de gamin ! Merci René de ce moment, mais toi seul savais !
Pierre VILLENEUVE