Ce
santaférain, rompu à toutes les pentes, est assurément un phénomène. Il a, à
notre avis, deux cœurs. : Un cœur pour accomplir ses missions de douanier
et capable d’affronter toutes les altitudes dans des attitudes exceptionnelles,
mais aussi un cœur d’homme généreux, là ou le mot famille prend toute sa
dimension.
Ainsi
Fernand a bien voulu ouvrir le grand album de cette vie passée et de nous
convaincre à le suivre sur ces chemins du bonheur fait de sa vocation de
douanier, fait de l’excellence de sa condition physique, fait de sa
détermination de porter haut les couleurs de la France, fait de cette passion
d’enseigner, d’éduquer afin de glisser sur cette même trace du plaisir de la neige.
Fernand Borrel, membre de l’Équipe de France
de ski de fond
Ainsi Fernand va se battre afin que la « Marseillaise » se fonde dans les neiges, il sera, spatules aux pieds, aux tournois des Cinq nations en 1961 et 1972, 20 fois il s’alignera au départ des championnats de France, sept fois champion de Savoie, il sera le 1° français à la célèbre « Vasalopet » en Suède « Nous n’avions jamais vu une course comme celle-là : 86 km et 9.400 concurrents. J’ai été le 1° français à la 187° place en 6 heures et 2 minutes !
Ainsi Fernand va se battre afin que la « Marseillaise » se fonde dans les neiges, il sera, spatules aux pieds, aux tournois des Cinq nations en 1961 et 1972, 20 fois il s’alignera au départ des championnats de France, sept fois champion de Savoie, il sera le 1° français à la célèbre « Vasalopet » en Suède « Nous n’avions jamais vu une course comme celle-là : 86 km et 9.400 concurrents. J’ai été le 1° français à la 187° place en 6 heures et 2 minutes !
Fernand Borrel enchaine les stades
du monde
Sélectionné
à la Coupe Kurikale en 1967, il se retrouve sous les anneaux olympiques en 1968
et terminera 2° aux 50 km. Et comme s’il n’y suffisait pas, Fernand aura
cette passion de transmettre sa connaissance, sa compétence au sein de l’équipe
régionale de ski de fond des douanes. Inépuisable, inlassable, inconditionnel
de la glisse, Fernand a assurément la neige qui lui colle à la peau, grâce à ses parents Pierre et Olga.
Avec
son épouse Suzanne, Catherine et Magali sont nées dans ce nid bien douillet
d’où s’échappent de joyeux oisillons par
petits enfants interposés.
Quand Fernand évoque « sa
Majesté ! »
L’honorent. Pourtant, à force de le
questionner, Fernand nous confie, qu’effectivement il a été le moniteur
privilégie de sa Majesté La Reine Margarèthe du Danemark, épouse d’Henri de
Montpezat. En tous lieux dans les Alpes, Fernand devait assurer ses cours de
ski. Fier ? bien sûr ! Mais conscient que sa compétence, sa savoir
faire, son éducation, sa délicatesse, son respect étaient très appréciés par
« Sa majesté ! »
Si
vous avez le bonheur de rencontrer Fernand, prenez donc votre temps, il vous
permettra de passer un excellent moment…mais attention ! Au diable le
chrono !
Pierre
VILLENEUVE