dimanche 3 septembre 2017

LIBERATION DE SEEZ...IL Y A 73 ANS ! UNE CEREMONIE DANS LA DIGNITE...BIEN EMOUVANTE !

ENZO, un enfant de Séez de 10 ans...Passeur de mémoire ?

CEREMONIE ANNIVERSAIRE DE LA LIBÉRATION DE LA COMMUNE DE SEEZ
….C ’ÉTAIT LE 4 SEPTEMBRE 1944…


Après avoir remercié les représentants des collectivités locales et départementales, les présidents des associations d’anciens combattants, les corps constitués PGHM, Gendarmerie Nationale, Corps de Sapeurs Pompiers, porte-drapeaux, les élus, le groupe mémoire militaire de Tarentaise et assurément la population regroupée sur la place du monument aux morts, Dominique Besse, conseiller municipal, que beaucoup appelle affectivement «  mon colonel «  (NDLR : du 7°BCA ) ouvrait la cérémonie.
            Un 73° anniversaire célébré avec ferveur
Olivier Petit, maire-adjoint, s’installait donc comme le symbole d’une cérémonie…autrement ! Il y avait dans sa posture comme une forte émotion que chacune et chacun ont perçu comme une prise de conscience dans ce devoir « au delà de la mémoire, mais de l’histoire. »
           Le silence s’est installé, des porte drapeaux au public attentif à cet instant.
«  Nous sommes une nouvelle fois réunis, pour nous souvenir ensemble de l’un  des évènements de l’histoire de notre commune….Celui de la libération le 4 septembre 1944, de notre village, maintenue sous le joug de l’Allemagne nazi, il y a maintenant 73 ans ! Mais notre commune n’aura pas été libérée de l’occupation allemande en un jour, une semaine ou même un mois !
                                  Olivier PETIT raconte !
«  Elle aura commencé avec l’assassinat par les nazis des sous-lieutenants Orset et Teychenne, fusillés le 25 août 1944 et elle s’achèvera par le sacrifice du sergent Gaud du 7° BCA, tué lors de la reprise du col de Forcle le 28 avril 1945.
La France aura perdu prés de 60 de ses enfants, pour libérer une petite commune de Haute-Tarentaise.
__13 tirailleurs algériens de la 1° armée française ont perdu la vie début septembre 1944 pour la libération du chef lieu et du Belvédère, tandis que le bataillon Bulle perdait 23 des siens dans les combats du Clapey, du Combottier et du col de la Forcle. »
(Extrait du discours d’Olivier Petit – NDLR : nous reviendrons sur le texte ultérieurement eu égard à l’importance des mots prononcés)
La cérémonie prenait un ton plus grave, plus fort, plus émouvant.               
         Le Président des anciens combattants : Antoine Favre reprend la main
Va s’ensuivre le temps du protocole avec lés dépôts de gerbes aux deux monuments aux morts dont l’un est situé sur le fronton du Foyer Rural.
La Marseillaise va permettre à celles et ceux présents de se remémorer «  qu’il faut à tout prix éviter à nos enfants de commettre les mêmes erreurs, de sombrer à nouveau dans la haine de l’autre, dans la négation de son identité, de sa culture, de sa différence. »
La cérémonie devait se poursuivre devant le foyer rural, face à la stèle. Un cortège s’organisait avec une jeep du groupe « Mémoire Militaire de Tarentaise » des porte drapeaux, des élus, corps constitués et de la population.
Nous retiendrons de cette cérémonie, une bien belle organisation, une sincérité réelle, une forte implication de chacune et de chacun, avec une présence appuyée quant à la  dignité de cette cérémonie grâce à la posture d’Olivier Petit, mais aussi, en second rideau, la veille attentive de Dominique Besse quant à la dignité et le respect du protocole.
A « rompez les rangs ! » il était de bon goût, de se retrouver autour du vin d’honneur au Foyer Rural qui brillait de sa nouvelle colorisation : Un temps amical et d’amitiés des plus appréciés.
Pierre VILLENEUVE