SAVIEZ-VOUS, Mmes Mrs LES PÉCHEURS DE SAVOIE QUE,
NEUVIC EN CORRÈZE, EST LA CAPITALE DE LA GAULE A CHAQUE 1° MAI ?
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Comme chacun ne le sait pas, ni même les pécheurs à la
ligne, Neuvic, en Corrèze, est effectivement, à chaque 1° mai depuis l’An 1977,
capitale de la gaule, n'en déplaise au Primat des Gaules de Lyon.
Mais
alors que se passe t il donc à chacun de ces 1° Mai ?
Ainsi c’est bien le salon ou pavoisent les quelques
120 animaux qui concurrent pour être
reconnus et donc jugés aussi bien les
poules, les pondeuses et plus sérieusement les coqs se parant de leur plus beau
plumage sous les yeux gourmands de mesdames messieurs les pêcheurs.
Mais alors quelle
mouche a piqué nos pêcheurs ?
Ainsi, parqués dans leur domaine, les coqs montent sur
leurs ergots, jouent du coup de bec, agitent gracieusement leur crête.. Dans
les allées les pêcheurs se bousculent
« Tiens ici il y en a qui ont la crête bien rouge .. !
« …. Non Monsieur je ne parle pas de vous, je parle des coqs ! »
…Un ange venait de passer !
Dans cette galerie des portraits, le jury examinait
les coqs afin que les pécheurs à la mouche puissent trouver ces plumes servant
à confectionner les mouches artificielles. c'est-à-dire les "hackles" du cou qui
permettront de confectionner des collerettes, les pelles du dos et des épaules
mais aussi les lancettes des flancs, le plus souvent utilisés pour réaliser des
imitations de mouches de mai ou de "palatalisas" pour la pratique en mode noyée.
Les juges étaient attentifs et examinaient au plus prés les coqs : l’absence
de barbes sur la rachis, la régularité de la couleur des plumes, leur brillance
et les aspects d’hygiène de ces coqs à la démarche altière.
Ainsi va se poursuivre de longues conversations de
pêcheurs à la mouche, les conseils, la technique, les astuces vont donner un
bel air de fête à ce 42° salon du
concours national des Coqs de Pêche de Neuvic, qu’il ne faut rater sous aucun
prétexte, mesdames messieurs les pêcheurs !
Pierre VILLENEUVE
(Ce texte a été possible grâce à l’article paru dans
le journal La Montagne, les photos sont de Mireille et Roger de Darnets,
« tous les deux pêcheurs... à l’éternel » – merci -)
