Elle envahit de plus en plus notre quotidien. Sur son portable ou sa tablette, des sites peuvent répondre à toutes les questions qu’on peut lui poser.
On a vraiment l’impression que c’est une personne humaine qui répond, qui dialogue. A la réflexion, on apprend qu’on se fait illusion et que c’est une machine dite « intelligente » qui parle. Cette « machine » est capable, à une vitesse impressionnante, de collecter des informations que des humains lui ont fournies sur le sujet traité et de les formuler avec une logique digne d’un professionnel. Demandez-lui de résoudre un problème. L’I.A. le fera aussi bien qu’un professeur.
Demandez-lui de faire un poème sur la Savoie par exemple. Elle vous le fera sans difficulté… Tout cela est merveilleux. Bravo la science, bravo la recherche ! Mais, mais, mais, ne nous faisons pas illusion. La parole de l’I.A n’est pas parole d’Evangile, si perfectionnée soit-elle, ne remplace pas l’homme.
Il est bon de savoir que les données qui lui sont fournies peuvent être contaminées par des préjugés et des idées préconçues de la société. Donc prudence et discernement. A plusieurs reprises, même le pape François qui a participé à des rencontres avec des savants et des experts sur ce sujet s’en est inquiété et a souhaité que l’homme reste maitre de cette technique et non le contraire.
Il ne condamne pas l’I.A.. Elle peut être utile pour le bien de l’humanité, mais à condition que ceux qui développent ces techniques agissent de manière éthique et responsable en respectant la dignité humaine.
