Ce lieu était certes un emplacement où l'on pouvait se rencontrer, se désaltérer et, surtout pour les habitués et surtout locaux, de se rassembler, dans un intergénérationnel émouvant, autour de ce point d'eau: BACHAL: fontaines emblématiques locales et même boraines et d'écouter le clapotis de cette eau venue " de là haut !"
Les tourbillons des engins, les tonnes de béton balancées à l'envi, les bruits assourdissants ne peuvent faire taire les pensées de ce bachal, se demandant dans quel tractopelle il va être déplacé.
On peut transporter un objet matériel,
on ne doit pas toucher à la mémoire des gens.
Un peu plus à chaque matin la couche ancestrale de la mémoire des locaux semble disparaître sous des couches artificielles, en opposition avec la culture savoyarde.
Merci à toutes celles et ceux ayant souhaité s'exprimer sur la disparition de ce coin "intime" , nœud de la communication...