Madame, Monsieur,
En
décidant le 1er janvier 2018 d'une hausse de 1,7% de la CSG sur les
pensions des retraités, sans compensation pour leur pouvoir d'achat
contrairement aux actifs, les pouvoirs publics montrent clairement leur
désintérêt pour les retraités. C'est inacceptable.
Savez-vous
que les retraites, alors qu'elles sont quasiment gelées depuis 2013 en
raison de leur indexation sur l'inflation, ne doivent toujours pas être
augmentées en 2018, la loi du 30 décembre 2017 repoussant leur date de
revalorisation d'octobre 2018 à janvier 2019 !
Et
pourtant, 40% des retraités ont moins de 1 200 euros mensuels pour
vivre, c'est-à-dire moins du SMIC, pour certains après une vie entière
de travail et de cotisations.
Les
retraités ont déjà largement pris leur part dans le redressement des
comptes sociaux et fiscaux : assujettissement à la Contribution
Additionnelle de Solidarité pour l'Autonomie (CASA) de 0,3%,
fiscalisation des majorations de retraite pour enfants et disparition de
la demi-part fiscale supplémentaire entraînant par ricochet la perte
d'aides, et aujourd'hui, hausse de CSG de 1,7%.
C'est
spolier les retraités que de continuer de rogner des pensions qui leur
sont dues. C'est indigne de les considérer comme des nantis dès lors
qu'ils ont 1 200 euros mensuels de revenus, pour continuer de les
ponctionner sans contrepartie.
Ils
ont payé des cotisations pour assurer la protection sociale de leurs
aînés avec l'engagement que la leur serait également garantie. Ce
contrat doit être tenu.
Agissez avec la FENARAC, signez la pétition pour :
– le rattrapage en 2018 du pouvoir d'achat perdu pendant les années de gel des retraites,
– l'indexation des retraites sur l'évolution du salaire annuel moyen, croissant plus vite que les prix,
– la prise en charge des cotisations des retraités à leur complémentaire
santé par des mesures sociales ou fiscales, en compensation de leur
hausse de CSG.