vendredi 29 juillet 2022

HAUTEVILLE - GONDON - MARCEL BLANC NOUS A QUITTES !

 

  VOUS QUI LE CONNAISSEZ BIEN…IL EST OU MARCEL ?

En ce matin éclatant, du côté « du petit Gondon », à l’heure très matinale où les étoiles et les premières lueurs du matin s’éveillent, se confondent, s’unissent et de chasser cette pleine et entière lune, afin que toute la place soit faite à ces soleils bordant, s’étalant sans gène sur ces larges prairies. Les rêves de Marcel.  «  Pipo » n’était plus dans cette pente, Marcel n’était que plus prés de son établi.

                 «  Sa disparition de ma vue n’est pas en lui mais en moi ! »

 Marcel n’a pas pu quitter l’ordre et la méthode de ses outils, tels prêts à visser, pointer, ajuster, aléser, raboter, cintrer. Que vont donc devenir ces cintres à épouser sa forme, comment vont donc anticiper ces tuyaux incapables de suivre leur guide ? Mais alors …Il est passé où Marcel ?

                        MAIS OU SONT-ELLES ? QUE VONT DEVENIR SES MAINS ?

J’ai erré dans ces couloirs de Marcel, allant de l’école primaire d’Hauteville-Gondon aux ateliers du garage Jean Martin, j’ai parcouru les étages de sa performance, de chez Empereur à la Plagne, j’ai tenté de prendre place dans ces taxis à l’heure de conduire Le Colonel de son régiment, je me suis perdu encore, prés de cet autobus de Marcel, conduisant les enfants de Tignes dans ces vagues, permettant à ces «  sacrés gosses » de découvrir les vacances d’été et d’hiver…

               Marcel ? Un guide des classes au volant de  cette navette

                                      TIGNES – BEAUVOIR en Vendée. « 

  Marcel ? Tel cette huitre, avec au cœur, cette perle de l’amour fraternel !

Alors au détour d’une « libellule », j’apprenais la délicatesse de Marcel, je le découvrais auprès de ce fruit non défendu «  La Fraise » à cajoler une belle machine, que seul, avait ce  savoir prononcer « UNIMOG « . Marcel a été «  l’homme qui n’avait que des solutions et ne posait jamais de problème « à l’heure d’être « l’homme à tout faire » au garage municipal de Tignes. C’était un homme capable de transcender les hommes et la matière..Il résidait au RENOUVEAU ! Avec Monique… le hasard n’avait pas sa place.

                     UNE VALSE A MILLE TEMPS…UN ESPRIT DE FAMILLE

Marcel BLANC, avait grandi à Hauteville – Gondon, au cœur « du petit-gondon ». Il avait trois frères Auguste, Roger et Daniel. Travail, abnégation, service, aides au prochain. Un certain samedi soir, au bal de la Chasse, une valse, sous des notes d’accordéon, sous des lampions,  mènera ses pas vers Monique. Déclic, regard, étreinte, L’amour gardera, à jamais, la puissance de ces rencontres. Le nid bien douillet accueillera Thierry et Christophe…puis trois petits enfants suivront. Pour Monique et Marcel le bonheur était bien dans le pré.

   UNE RETRAITE BIEN MERITEE ? OUI MAIS PAS SANS LE CAMPING CAR

Marcel et Monique se retireront donc dans cette rue de Séez aux parfums des Alpes, génépy oblige. Était venu ce temps de découvrir un peu plus, un peu mieux Marcel. Ainsi le perfectionniste va nous permettre de lire dans sa sagesse, le service, la lecture de la mécanique, l’ordre, la méthode, le savoir être, le savoir transmettre…avec mesure ! Et comme un messager, visionnaire quelque part, Marcel va, à travers son sourire, nous dire, nous parler. Il continuera à être cet inlassable au service de tous. Ces mains étaient une boite à outils…bien rangée ! Dans son approche Marcel avait cette capacité bien à lui d’apprécier, d’aborder et de résoudre les difficultés. Avoir eu cette chance de rencontrer un homme fraternel, simple, discret doit nous aider à comprendre le mystère de Marcel… Car ce qu’il aimait le plus était que les choses de la vie soient bien faîtes. » Oui Marcel J’aurais eu envie de te dire ! »

                   


IL FALLAIT BIEN NOUS SÉPARER DE MARCEL ?

                                ..MAIS PARTIR OU ? DE MON REGARD, C’EST TOUT !

Le temps de goûter aux gourmandises de Monique et ses tartes aux myrtilles, le temps de vérifier la puissance de ses papilles, le temps d’un dernier plat aux escargots sur les bords du Lac de Tignes, , déjà le camping car était en ordre de marche…nous laissant toutes et tous au bord de ce chemin d’une vie accomplie avec discrétion et pudeur…             MOTEUR ! LE VOILA ! IL EST LA !

Pierre VILLENEUVE….. et Merci à toi Monique !