Quand Jean CUSIN-BERCHE écrit à l’encre des notes de musique sur des partitions, telles des hirondelles sur les fils.
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NOSTALGIE…QUAND TU NOUS TIENS !
« Professeur d’allemand honoraire et musicien, j’ai longtemps animé des soirées avec Henri Garnier. Aujourd’hui seul avec mon piano numérique, je me consacre à la composition. Auteur-Compositeur membre de la SACEM, Jean a écrit 25 chansons à écouter, en boucle, sur le CD » Échos de Haute-Tarentaise »
Ainsi entre son accordéon qui ne dort que d’une note et son piano électronique, l’Homme est sur une autre planète se situant sur une partition de toutes les notes.
AVEC JEAN IL FAUT ACCEPTER D’HABITER LA MUSIQUE
J’ai eu donc ce bonheur d’accéder à « ces soirées
séeraines » j’ai eu cette émotion sur cette « marche des anciens
combattants de Haute-Tarentaise ». Jean m’a montré les pas de cette danse
« La boraine » une valse en mode tyrolienne. J’ai bien ri avec cette
« polka du fonctionnaire » à me tordre sur ce « charleston
bidon ».
Un instant Jean m’a évoqué cette bande du piano du pauvre avec ses «
accordéoneux ! » évoquant les « rengaines, succès et
provocations » de ce moustachu du Mont Saint Clair…Le sétois qu’on appelait …Brassens ».
Inépuisable, insatiable Jean allait ouvrir cette autre partition « les borines…tcha..cha..cha ! » À pleurer de rire. L’ai grave ce sera comme un intermède avec « Hé, Paulette …Comme une « Tendresse rétro » et de pouffer de plaisir avec « Le référendum..pardon..le raffarindom ! »
L’HUMOUR EST DANS SON JARDIN AVEC CETTE CHANSON :
« L’IMPORTANT C’EST L’ARTHROSE »
Tel un Bécaud servi à l’encre du pastisse, de l’anisse, avec ce geste naturel de savoir lever le coude, Jean ne tenait plus en place et de se prendre les pompes dans les câbles et les prises, oubliant la sono, confondant les boutons, oubliant que j’étais là.
Une Pause ? Pas question ! Jean doit écrire sur ces lignes de cet inséparable cahier d’école « ses partitions à lui » et de lire un texte écrit de sa sensibilité « Le décibelcanto »
…confidences…
Alors Jean pose son accordéon, éteint son piano électronique, se pose avec toujours au fond de ses yeux ce regard insaisissable …lisez plutôt …
…Mais…je ne suis pas millionnaire..Nul ne se soucie de moi…Je n’en ai rien à faire…
……………….. Silence………………..
Je suis si bien sous mon toit, loin des sentiers de la gloire.je me sens bien à mon aise, sous le beau ciel de Tarentaise.
…silence………….
On y vit tous bien tranquilles, loin de toute agitation, et les bruits de la ville ne sont pas mes oignons…
…silence………………
A tous ceux qui je suppose, rêvaient de toutes mes fadaises ; je ne peux dire qu’une chose………………….
………………………..Venez donc en Tarentaise ………….
Pierre VILLENEUVE
(je tiens à remercie profondément Jean de son accueil, d’avoir pu pénétrer dans son monde, j’ai eu du mal à le quitter sur le pas de la porte de son balcon …mais l’appel de son piano, de son accordéon était trop fort…Salut le prof. salut l’artiste…salut Jean.)
