C' EST L' AFFAIRE DE TOUTES ET DE TOUS !Durant ces deux jours intenses consacrés aux « Journées du Patrimoine » bon nombre de bénévoles n’ont pas hésité à mettre en action cette transmission culturelle, tout mettant en exergue l’empreinte intemporelle qu’est la langue locale de notre patois tiré des us et coutumes de nos ancêtres. Le patois est bien un trésor qui ne doit pas rester enfermé dans les dictionnaires, il devrait faire partie du patrimoine local…N’est pas Serge ? N’est pas Denise ? N’est ce pas Anne-Marie ? Comme bien d’autres.
De la Chapelle de la Trinité au four à chaux
Le bonheur est aussi celles et ceux qui se sont regroupés « bien vivre dans son quartier de la Bourgeat » afin de se réunir, une nouvelle fois, une fois encore, afin de porter un projet valorisant : faire découvrir aussi bien l’exposition dans la chapelle de la Trinité que tracer ce chemin, ce sentier qui devait mener les passionnés de patrimoine au four à chaux.
« Des pelles, des pioches, des sécateurs, des cordages, un traçage : Quelle énergie investie dans cette action communautaire afin de faire découvrir les richesses de notre passé. »
Joseph Canova, véritable archiviste de notre mémoire, de notre passé
Ainsi le programme des deux journées prévoyait de conduire, en toute sécurité, celles et ceux désireux de lire dans cette construction du four à chaux de Bourg Saint Maurice situé sur les hauteurs du quartier de la Bourgeat.
« La chaux est un matériau liant, essentiel à l’époque dans la construction «
La pierre calcaire ainsi chauffée procurait la chaux utilisée dans les constructions, les désinfections des maisons et des étables mais aussi pour chauler les prairies artificielles, luzernes, trèfles, etc… »
Une équipe s’est constituée sur le chemin de la chaux
En effet, la lecture précieuse des archives de la Commune de Séez, où son récoler la collection des écritures de Célestin Freppaz nous apprend bien des traditions. La Bourgeat quant à elle possédait un moulin à broyer la pierre calcaire, dont l’existence est en train de se situer, avant que ce matériau soit transporté dans le fameux four à chaux. »Des documents seraient rassemblés et un archivage scrupuleux est envisagé. » nous déclarera un riverain.
De la chaux au plâtre : Joseph Canova
Avec précision, patience et respect de tout un chacun face à la montée quelque peu pentue du chemin, Joseph a su nous faire découvrir cette tradition. D’ailleurs pour en savoir plus, procurez vous le n°3 de la REVUE par tous, pour tous, tirée de l’ASSOCIATION TRADITION ET PATRIMOINE BORAINS »’ pour comprendre l’existence de ces fours à chaux qui existent en Haute-Tarentaise.
« Bien vivre dans son quartier à la Bourgeat »
: Un patrimoine accessible à tous
Ainsi vient de naître une nouvelle forme de communication, un autre vision du patrimoine par villages et hameaux, un besoin de sentir ses racines, de retrouver et d’entretenir la trace du passé pour bien et mieux comprendre l’avenir. La Présence de Marie-Françoise Boch, conseillére municipale déléguée au patrimoine est une véritable ouverture d’esprit, une libération de l’esprit d’entreprendre, de ce que doit être et devenir une véritable émotion d’un passé évoqué, qui désormais ne tombera pas dans l’oubli.
vive les journées du patrimoine de 2017…qui déjà se préparent !
Pierre VILLENEUVE
NOTA : L’Association « Tradition et Patrimoine Borains » nous informe de la préparation et donc la sortie du n°4 « LE REVUE …par tous, pour tous »
Remerciements:
à Laurent Jacquemod, propriétaire du site
à Joseph Canova de nous avoir autorisé à utiliser ses documents et photos
