PANTOMINES ? CE MOT QUI FAIT CHANTER LE CŒUR DES JEUNES
Les jeunes du collectif « LES MINEURS DE FOND » de Villaroger, se sont donc nourris de la mémoire d’un autre temps, portée par les traditions ancestrales, qu’il fallait bien que REGAIN renaisse de ses cendres. Ainsi c’est comme un porte drapeau que Denise Duchosal, se retrouve au centre de ces fêtes ancestrales du 15 aout, que célèbrent les « GOYETS »
PANTOMINES ? COMME UN RUMEUR !
Ce mot est tiré du jargon local, c’est un mot de passe, une envie, une ferveur, un besoin de poser ses râteaux, ses barillons, c’est ce moment de se rassembler, laissant suspendus dans les poutres rancunes, divisions, contentieux et procès.
Ainsi ces jeunes couleur locale, à travers ses bancs d’école, de lycée et de facultés ont gardé en eux cette profonde culture propre à eux, tirée à l’aune de la mémoire de leurs ancêtres…Ils avaient toutes et tous grandis avec dans leur sang, dans leur gêne cette date : LE 15 AOUT !
QUAND PANTOMINES DEVIENT UN MURMURE
Rien ni personne ne pourra donc effacer cette capacité de s’inscrire dans le rituel et en permanence d’aller à la rencontre du passé. Ce temps d’avant aux odeurs de ces essences maternelles, dégage cet ADN dont ils sont fiers et heureux de porter dans leurs veines, tel ce pouls battant à la lisière de leur cœur.AMENEZ NOUS AU PAYS DES MERVEILLES…
Ainsi tout au long de ces 3 jours : 13,14 et 15 AOUT, vous pourrez, dans cette déambulation de tréteaux, installés au gré des villages et hameaux, sentir la puissance de leur émotion, fiers de se produire sur de simples planches mais ô combien humaine, sensible, aimante. Ici pas besoin de compter sur des éclairages artificiels, la rampe des projecteurs seront vos yeux, vos regards, votre partage, leur récompense sera dans votre présence, car ils vous raconteront la fabuleuse, merveilleuse histoire de leur enfance, dans ces pleins et déliés, dans ces champs, prés des rochers..Entre Villaroger et Sainte-Foy-Tarentaise, comme au temps des bals des samedis soirs où les couples se constituaient au détour d’un baiser, sinon d’un brin de paille, à l’ombre d’une guirlande mal éclairée. Pierre VILLENEUVE