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... d' ENTREMONTS-LE-VIEUX à TRÊVES ...
A TOI ANAÏS....IL N'Y AURA PAS D'AMOUR SANS TRÊVES
...d'ENTREMONTS-LE-VIEUX à TRÊVES...
Si l'actualité a traversé nos esprits mais surtout nos corps et nos consciences, la cruauté a encerclé "Trêves"... des bords du Reclus au Versoyen. Comme une pieuvre, cette nouvelle, venue des évènements de la rue de Trévise à Paris, a pris, dans son sein, un de nos meilleurs : Simon, le bienheureux, le généreux, devenu caporal chef dans ce corps prestigieux des SAPEURS POMPIERS DE PARIS.
Bien sûr Anaïs, que c'est en silence, par respect mais par un amour éternel que nous souffrons prés de toi, pas loin de toi. Le chagrin ne s'écrit pas avec la crémaillère des valeurs, il est là, puissant, tenace, insensible, cruel, destructeur.
Du Clapet à Prarion, à la saison des alpages..la trace au plus prés des étoiles !
Simon a donc rejoint les étoiles de notre constellation, désormais il tourne dans cet Univers, traçant à chaque nuit cette voie lactée. Tous les soirs il suffira d'un ciel, comme lui, immaculé, pour le suivre du couchant au levant. Nos regards tenteront de communier avec lui, de continuer à l'aimer autrement. Nous n'oublierons jamais qu'il a fait le plus beau geste de l'Homme! Il a donné sa vie pour que les autres continuent à vivre et donc espérer.
De tout cela, s'il est facile d'écrire, il nous appartient d'être avec, contre, prés d'Anaïs et de l'aider à comprendre le grand mystère de l'amour au delà du corps. Simon vient de nous donner un exemple ultime de l'amour de son métier, qu'Anaïs puisse y trouver cette raison de continuer à l'aimer autrement, différemment, et plus encore.
Pierre VILLENEUVE