lundi 27 avril 2020

L'ART ...BONNE ... ? A CHACUN SON EVOCATION !




QUAND LE CERCLE SE DESSINE…UNE VIE S’ORGANISE

Dans cette image, j’ai appréhendé une composition similaire à ces peuples amazoniens qui, au delà et sans la modernité, ont construit une civilisation. Ici le cercle n’est autre que la souche de l’arbre, signe de vie, de prospérité et de continuité au-delà du temps. Ce tracé est entouré de la végétation telle les forêts protégeant, isolant, alimentant les peuples.
Ici pas de couleurs caractéristiques. La nudité du noir, du blanc et les déclinaisons des gris suffisent à comprendre.
Comprendre quoi ?
La distanciation est de mise et nous n’avons rien inventé, nos anciens le pratiquaient. Cette distance d’entre les cailloux, précisément bien posés, nous montre le respect de l’autre, des limites à ne pas dépasser, comme la construction des huttes des paillottes ou des casbahs. Sur ce socle éternel figurent des failles, des nervures, des fentes dans ce bois séculaire. C’est l’image même des difficultés de la vie durant. Dans ce cercle, tout est droiture, respectueux de  l’environnement, il y a des limites à ne pas dépasser, tout doit contenir  dans le rond, autour du rond, tout doit rentrer dans la danse, pardon dans la transe.
Cette imagination nous rappelle la discipline du groupe, les limites à ne pas dépasser, le tout avec ce rythme calendaire des ombres et des lumières dans ce monde minéral et végétal, puisque le soleil distribue «  à volo » ses rayons, avec ma belle, qu’on appelle… parcimonie.

Pierre VILLENEUVE