LA PETITE CHRONIQUE DE MICHÈLE
BOURG SAINT MAURICE
LA NOUVELLE GARE : APPLICATION
Bienvenue aux bruxellois que je croise. Et bienvenue à tous les autres voyageurs. Je leur dis, au passage : « Ne vous faites pas de soucis, cet été, plein de nouveaux arbres vont pousser ! Un peu de patience ! »…
Treize heures 19 ou à peu près. Je vois plein de monde. Ha ! un train vient d’arriver. Je
me pointe devant la nouvelle esplanade, flambante neuve grâce à un soleil qui fait pâlir pas mal de nos consommateurs de neige. Il n’y en a pas beaucoup. Non ! pas des
consommateurs… de la neige !...On a eu beau en commander au Père Noël, là l’autre jour, il a répondu : « Je n’y peux rien, mes braves. Je n’y peux rien ! »…
Ce fut mon plus aimable « leitmotiv » pour demander aux gens croisés, s’ils étaient
contents. Tous m’ont répondu : « Oh ! Oui, Madame, c’est plus accueillant comme ça ! ». Ils sont polis les bruxellois et débarquent d’un train bondé, avec valises, toutou, parkas,
doudounes pour les frimas, frissons du débarquement pour les frileux. Et ça se voit.
A part les mômes penchés sur leur téléphone portable pour annoncer leur arrivée dans
d’excellentes conditions, même avec quelques minutes de retard, j’ai été contente de voir que l’on n’avait pas affaire à des grincheux. Un papa et son fiston, affamés, m’ont même donné la permission de les prendre en photo, juste devant la boutique. J’ai pas fait exprès de viser le titre d’un grand journal dauphinois.Une maman, assise sur le parvis, avec son bout de chou, c’est le cas de le dire,
arrivaient de Bruxelles. Prêtes à capter les bons rayons de soleil de la Haute Tarentaise.
Permission de faire la photo.J’étais heureuse de voir combien cette foule, équipée pour le grand froid, semblait
satisfaite de leur voyage. Même si je n’avais pas encore mangé. « J’avais même plus faim ! ». Et ça m’a rappelé que nous sommes des « européens » et que l’Europe dont avait déjà rêvé Victor Hugo, nous fait manger des brioches… et du bœuf à la broche ! Non merci bien.
J’ai seulement oublié de demander quel relai/navette/taxi/funiculaire/famille locale,
dont ils allaient disposer pour pouvoir se rendre… peut-être Aux Arcs, à Val d’Isère, Tignes, La Rosière, Saint-Foy-Tarentaise, Vallandry-Peisey, ou La Plagne, etc… Tout ce monde-là, il faut bien qu’il aille quelque part !Pardonnez-moi ce petit côté narcissique, mais je ne peux pas m’empêcher de toujours
(ou presque) écrire à la première personne ! Je souhaite à tout le monde, la meilleure fin
d’année possible, et un « saut de biche » dans l’Année 2026 qui, encore une fois, nous
réservera sans aucun doute, pas mal de surprises !
MEILLEURS VŒUX EN LUMIÈRE POUR 2026








