UNE NUIT PROFONDE,
DOUCE ET LUMINEUSE
Au nom de toutes les étoiles et des planètes de notre belle galaxie, nous venons vous
souhaiter un Joyeux Noël chez vous, bien au chaud, au coin de la cheminée ou pas, mais dans
toutes les familles de par ici et d’ailleurs !
m’appellent. Ou alors la Lune, mais elle s’est absentée. Je sors en pleine nuit dans le jardin,
avec mes yeux « appareil-photo », car je ne puis prendre de véritables clichés que j’aurais pu
vous partager, comme GéGé et ses prouesses des ciels du soir !
Me voilà, soudain émerveillée, surprise, en apesanteur mentale : la Grande Ourse est
juste au-dessus de ma tête et de la maison. Magnifique. Je ne vois qu’elle du premier regard.
Je me perds dans le reste, tellement c’est intensément présent. Si cela peut être une
bénédiction, alors que cela soit une bénédiction, puisque c’est bientôt Noël. Je me sens moins
seule !Je ne peux pas lire la moindre carte du ciel dans le noir. Et j’ai perdu le sens et la
mémoire de tout ce que nous avions appris sur place, il y a bien plus de vingt-cinq ans, sur le
Plateau des Petites Roches en Isère, avec un certain Monsieur Pierre Degueurce, un grand
érudit à propos des « ciels étoilés » les soirs d’été. Il est parti sur son étoile à l’âge de 95 ans,
ce passionné du Ciel.Alors, je contemple, le nez en l’air à m’en faire mal au cou. Il fait doux. Mon âme prie
pour la Paix. Et mes yeux s’extasient. On ne dirait pas une nuit du mois de décembre…Je
devine, plus que je ne situe : Altaïr, Arcturus, Cassiopée, mais elles sont de l’autre côté du
globe. Seules les planètes Jupiter et Vénus que je reconnais, brillent de tout leur éclat, leur
puissance, leur beauté et leur symbolique astrologique, dans une réalité «présentielle »
troublante.Quelque part Pégase et Andromède doivent bien être toujours à la même place aussi,
mais je n’y suis jamais allée. Je ne connais pas. Par contre Orphée, là-bas à l’horizon, cachée
par la Forêt de Malgovert n’est cependant pas absente du tableau nocturne de cette nuit du 17
décembre 2025.




