A bord du Bel Espoir…
Le pari de la paix en Méditerranée…
Après l’aventure du Vendée Globe qui fait rêver les aventuriers de tous poils, voici que se prépare une autre aventure qui va faire rêver les esprits épris de paix. Il s’agit du Med 25. A bord du bateau « Bel Espoir », c’est une odyssée ambitieuse qui partira de Marseille le 1er mars prochain. L’objectif : promouvoir la concorde en Méditerranée. 200 jeunes âgés de 20 à 35 ans vont se relayer sur le voilier pendant huit mois pour aller à la rencontre des populations des cinq rives de la Méditerranée. Ces jeunes, 25 par étape de quinze jours, sont de pays, de confessions et de religions différentes. Ils veulent faire la preuve que la fraternité est possible entre jeunes de culture et de religions différentes et ainsi contribuer à l’avancée de la paix dans cette région méditerranéenne souvent en proie à des tensions et conflits qui entrainent des fuites tragiques en quête d’un pays d’accueil. On sait que depuis plusieurs années, la Méditerranée est devenue le plus grand cimetière des migrants. Cette odyssée à l’initiative de l’association AJD-Bel Espoir et du diocèse de Marseille est pilotées par Alexis Lepreux, vicaire épiscopal des relations méditerranéennes, missionné par Jean-Marc Aveline, archevêque-cardinal de Marseille. Faire l’expérience pour ces jeunes de ne pas se sentir seuls dans leur désir de paix et qu’ils s’engagent ensemble pour la construire, tel est l’enjeu de cette aventure qui ne demande qu’à être encouragée. (Voir La Vie du 8 janvier 2025)
Neve shalom … Un centre spirituel commun aux trois religions
« Nous venons ici, parce qu’il y a un abri juste là, nous n’en avons pas chez nous, indique Shirine, en désignant du regard un bâtiment, les mains occupées à couper un pamplemousse. C’est notre espace de sécurité ici. » Cette mère de trois enfants est la « première Arabe » à être née dans ce village. Elle est aujourd’hui facilitatrice pour la paix. « Je suis un peu au chômage en ce moment », plaisante-t-elle.
À égale distance de Tel-Aviv et Jérusalem, l’Oasis de paix est l’un des rares endroits en Israël où vivent en harmonie Juifs et Arabes, tous citoyens d’Israël. Ici la parole se veut libre et les enfants, bilingues, fréquentent une école commune. Il n’y a ni synagogue ni mosquée, mais un centre spirituel commun aux trois religions. Depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, le 7 octobre dernier, la profession de foi de cette communauté mixte semble encore plus utopique. Elle est mise à rude épreuve par les milliers de victimes de la guerre, et ses images d’une violence inouïe.