Auschwitz 80° anniversaire de sa libération.
80 ans après sa libération, seuls quelques témoins sont encore vivants. Restent leurs témoignages et les ruines du camp que l’on peut visiter.
En guise de témoignage.
« Il y a 40 ans, j’ai eu l’occasion de visiter ce camp d’extermination d’Auschwitz – Birkenau…
C’était au cours d’un voyage-pelérinage organisé en Pologne par le journal Témoignage chrétien. En ce 80° anniversaire de sa libération par l’armée soviétique, des images me reviennent à l’esprit.
Les rails du train qui déversait dans le camp par wagons entiers les hommes, femmes et enfants déportés dont un million de juifs destinés aux fours crématoires
Les ruines des fours où les SS enfournaient sans ménagement les déportés condamnés à mort.
Les salles où sont amoncelés les valises, les chaussures, les cheveux, lunettes récupérés sur les déportés avant leur mise à mort..
Le mur criblé de balles où étaient fusillés des centaines de prisonniers…
La chapelle aux barbelés, construite après la libération du camp, rappelant les centaines de prêtres polonais et autres assassinés dans ce camp….
Une vision qui fait froid dans le dos et dit l’horreur jusqu’où peut aller la folie des hommes quand l’esprit du Mal prend le dessus et « pourrit » les esprits. Il est du devoir à tous d’en faire mémoire, de ne pas oublier et de tout faire pour qu’une telle horreur ne se reproduise plus jamais. »
Père Maurice
la veille du 80e anniversaire de la libération du camp d'Auschwitz-Birkenau, le pape François a déclaré ce dimanche 26 janvier que l'"horreur" de l'Holocauste ne pouvait pas être "oubliée ni niée" et que le monde entier devait lutter "pour affaiblir la plaie de l'antisémitisme"… « L'horreur de l'extermination de millions de personnes juives et d'autres religions dans ces années ne peut être ni oubliée ni niée", a-t-il souligné à l'issue de la prière dominicale de l'Angélus.
