mardi 18 juillet 2017

LE TRESOR DE SAINT GERMAIN RESTE ENCORE AUJOURD 'HUI UNE ENIGME




SEEZ – SAINT GERMAIN -
VILLAGE DE SAINT GERMAIN
De tout temps et jusqu’à l’ouverture actuelle du col l’ancienne voie romaine fut très fréquentée. D’illustres personnages comme les Comtes de Savoie, passèrent à Saint Germain.
Ainsi en 1259, voyageant en plein hiver entre Savoie et val d’Aoste, la Comtesse Cécile de Baux ne trouva des porteurs qu’à Saint Germain. Les dévoués germanais l’aidèrent à passer le col enneigé et elle put se rendre à la sépulture d’un parent.
La Comtesse dite «  plus belle que la rose » fut reconnaissante aux habitants de St Germain – Elle leur accorda des « franchises «  qui les exemptaient de tout impôt.
Ce privilège, que les germanais gardaient jalousement, fut renouvelé jusqu’au  XVIII° siècle. En 1793, la Révolution supprima les franchises …
Mais écoutez aussi la fabuleuse histoire de ce «  prescrit » qui en 1792 passait par le village de Saint Germain.
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HISTOIRE DE CE PRESCRIT QUI CONFIA  au « Hollandais de Saint Germain » UNE PRÉCIEUSE CASSETTE CACHÉE DANS UN CERTAIN PUITS DU TRÉSOR !

Sur la fin du mois de septembre 1792 des proscrits et des émigrés traversaient en grand nombre le col du Petit Saint Bernard, allant chercher un refuge en Vallée d’Aoste.
Par cette ancienne route, qui traversait le village de Saint-Germain, passèrent des personnages de haut rang, des prélats, des prêtres et des nobles en grand nombre. On cite, parmi ces voyageurs, de marque, Mgr d’ Avian, Archevêque de Vienne en Dauphiné et son grand vicaire, les vicaires généraux de Saint-Claude et de Lyon, le  Comte de Duing, l’abbé André Marie de Maistre qui devint Évêque d’Aoste, Joseph de Maistre et sa famille, le Marquis de Sale et tant d’autres.
Or, l’un de ces proscrits, harassé par un long voyage à pied et par la rude montée du Pont de Saint-Germain au hameau des Chavonnes, se vit contraint d’abandonner son bagage et de le confier à un habitant du village ; car se croyant traqué, il lui tardait d’atteindre rapidement l’autre versant de la montagne où il serait en sécurité.
Le bagage qu’il transportait dans un bissac de toile bleue représentait ce qu’il possédait de plus précieux et qu’il avait pu emporter dans sa fuite.
                                          LE PUITS DU TRÉSOR
Ainsi ce proscrit va choisir  un honnête homme, Claude Grand, dit «  le hollandais, et lui confiera sa précieuse cassette. Claude Grand acceptera de cacher la cassette et de veiller sur elle jusqu’au jour ou e voyageur serait en mesure de revenir la chercher.. Claude Choisit, au bord du chemin, très certainement sur la voie romaine, dans un tournant entre les Chavonnes et le Plan de Prachoux, un petit bosquet de sapins…Il y enfouit la cassette pleine d’un trésor inestimable !
               LA CASSETTE RESTERA INTROUVABLE
Un jour de l’été de 1796, un émissaire à qui le voyageur au trésor avait raconté son histoire, vint annoncer à la famille Grand la mort du noble proscrit et réclamer le dépôt. Seuls, hélas, deux hommes connaissaient le secret et un seul des deux le lieu exact où était caché le trésor…Et tous les deux étaient morts !
Ce n’est que beaucoup plus tard qu’un descendant des nombreux enfants de Claude Grand, en allant chercher du bois mort, découvrit dans la forêt sous un amas de branches sèches, un emplacement que l’on devinait avoir été remué et recouvert de débris forestiers. Pourquoi celui-ci ne s’assurera t il pas que c’était bien là-dessous que reposait la cassette ? Car c’était certainement là que Claude Grand avait pioché la terre. Et pourquoi ses enfants, à leur tout, ne crurent ils pas devoir violer le secret de l’aïeul ?
Ainsi depuis 1792 le mystère de la cassette reste entier et le trésor dort peut être d’un sommeil de plus de 400 ans ! Mais au fait..et si c’était une légende ?
Pierre VILLENEUVE