mardi 16 janvier 2018

Henri MAITRE NOUS A QUITTES !

Henri Maître..J’aurais tant voulu vous dire !
Ainsi Henri s’en est allé. Il a quitté ce monde dans le silence de l’hiver. Tout doucement, tout simplement. Ce mot simple qui lui allait très bien...car il nous grandissait, il le grandissait. Non la porte des Arcades ne grincera plus ! Non la Rue Dessertaux n’aura plus cette âme de chaque matin ! Comment se faire à cette absence ? Comme accepter l’inacceptable ? Comment oublier ce facteur ? Comme ne pas écrire son nom avec l’entreprise de Robert Chevronnet , qui, au Brésil, le pleure ? Ce chauffeur de toutes les intempéries, de tous les défis, de tous les chantiers !
J’ai eu la chance d’approcher Henri «  le montvalzanais ». Son territoire était choisi, il savait ouvrir son regard, il savait aussi passer outre. Il fallait accepter ses silences, il fallait se nourrir der ses yeux, il fallait être digne à l’instant de serrer sa main, son cœur était dans ces cals !. Henri était un pur, un sans faille, parfois impénétrable ! 

                                     Henri ! L'homme qui apportait la parole de la sagesse 

Lire dans cet homme exemplaire était, pour moi, un moment de rencontre conjugué au mot : surnaturel. Oui Henri détenait en lui cette sagesse avec laquelle, peut être vous avez pu communiquer. J’avoue qu’Henri m’a souvent donné ces conseils précis, précieux, que je garderai précieusement dans ce coffret inaccessible.
Henri n’est pas parti tout seul. Sur le parvis de l’église, dans les rangs serrés de bancs de l’église chacune et chacun ont tenu  accompagner Henri dans sa dernière demeure.... Celle qui existe dans sa maison natale de Montvalezan. Henri a souffert, Henri a accepté le sort, Henri est resté debout, fort, digne  comme le sont ces gens de là haut… il savait qu’il rejoindrait les siens…
Au revoir Henri, vous avez pris un peu d’avance, mais nous nous reverrons sur ces chemins de ce ciel d’un bleu éclatant, s’inscrivant toutes les nuits sur cette voie lactée…votre nouveau chemin de vie éternelle 
!
Pierre VILLENEUVE