RUCHER ÉCOLE DES ALLOBROGES – SECTION HAUTE
TARENTAISE -
POUR LES APICULTEURS, L’ESSENTIEL EST L’ ABEILLE
En ce samedi pleinement ensoleillé, Georges
Ortiz, Jean-Pierre Favre et Dominique Ferment tous trois apiculteurs bénévoles
au rucher École des Allobroges, section Haute-Tarentaise, avaient hâte de
retrouver le chemin de l’école. « Après le Solstice d’hiver du 22 DÉCEMBRE, il nous appartient de procéder
à la vérification mais aussi de l’état des lieux. Para ailleurs eu égard à ces
rayons de soleil, l’atmosphère est propice à une reprise des activités dans
chaque rucher. En fait la Reine va entamer sa période de ponte *********************************
Déjà quelques abeilles s’essayaient à se lancer
et de dégourdir leurs ailes. Dominique, Jean-Pierre et Georges avec bien des
précautions vérifiaient l’état des pains de Candi : nourriture
supplémentaire à la disposition des abeilles même si elles ont emmagasiné du
miel pour passer l’hiver. Ainsi ces pains composés de sucre et de miel sont un
apport fondamental sinon de voir les quelques 10.000 abeilles mourir par manque
de miel.
La ruche ? Une
Reine, des abeilles...mais point de mâle !
« Une seule fois fécondée par un mâle celui-ci sera voué à une mort certaine. Ainsi
fécondée, la reine pourra pondre des années durant, à vie.
Un œuf
fécondé donnera naissance à une abeille, un œuf non fécondé donnera naissance à
un mâle qui devra aller à la rencontre d’autres jeunes Reines. Déjà quelques
abeilles prennent leur envol. « Elles vont effectuer un vol de propreté.
En effet elles possèdent une ampoule rectale de déjection qu’elles conservent
tout l’hiver et de se libérer maintenant de cette déjection ! »
Et simultanément l’élevage de Reines s’accomplissait
On voyait bien que Dominique, Jean-Pierre et
Georges portaient une attention particulière au 4 Nucléis – En fait ces 4
petites ruchettes contenaient dans son sein un bien bel élevage de Reines.
« La saison passée nous avons mis en œuvre prés de 8 essaims grâce à cet
élevage quelque part unique. Et oui il faut bien renouveler les Reines qui ont
vieillies. Elles prennent un dernier envol pour l’éternité et les jeunes Reines
prennent la relève ! »
Mais déjà les abeilles un peu plus dégourdies se
risquaient à aller butiner. « Elles vont à la rencontre des roses de
Noël. Il y en a pas mal sur le territoire séerain surtout du côté du
breuil ! »
Nos trois apiculteurs allaient revêtir la tenue
de protection afin de contrôler l’état des ruches et ainsi permettre à nos abeilles d’être en parfaite
sécurité pour, certainement, commencer à collecter le miel cuvée millésime
2018 !
Pierre VILLENEUVE 
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