samedi 12 octobre 2024

SEEZ - ORIGINE DU LIEU DIT " LE BREUIL "

 

breuil [n. m.]
1. Au Moyen Age, pré ou verger clôturé par un mur de pierres sèches ou cimentées ou clôturé par une enceinte d´entrelacs. Il fait partie du manse dominical et il doit être proche du centre d´exploitation domanial. Latin médiéval broilum.

2. Pré clôturé de haies, petit bois clôturé, bois servant de réserve de chasse au chef de village, anciennement bois humide, puis bois taillis, bois taillé régulièrement pour en exploiter les repousses.

3. Dans la vallée d´Aoste, le terme breuil désigne plutôt une zone humide ou très irriguée.

Patois broilla, ancien français breuil, broeil, broil, brueil, bruel, bruil, etc., « bois, forêt, taillis, fourré, buisson, parc dans lequel on enfermait des bêtes fauves », breuille, bruelle, bruille, brule, brulle, « bois », diminutifs broillet, brollet, brolet, bruillat, bruillet, brullet, etc., « petit bois », bas latin brogilum, broilum, gaulois brogilos, « petit bois humide », avec la forme dégradée breialo, diminutif dérivé du gaulois brog(i)-, « territoire, région, frontière », issu du celtique *mrog, voir Morge.