Inquiet sur l’état du monde...
Lundi 10 janvier 2022, au Vatican, traditionnelle cérémonie des vœux. La pape François s’adresse aux 183 Etats représentés. Devant eux, il a exprimé ses préoccupations.
Concernant la pandémie, il estime que : « les vaccins, même s’ils ne sont pas des outils magiques de guérison, ils constituent à la solution la plus raisonnable pour la prévention de la maladie ». Il affirme par ailleurs « qu’un engagement global de la communauté internationale est nécessaire pour que l’ensemble de la population mondiale ait un accès égal aux soins médicaux essentiels et aux vaccins ».
Concernant les abus sexuels, il redit sa douleur de constater que des abus sur mineurs avaient eu lieu « dans divers lieux éducatifs ». « Il s’agit de crimes sur lesquels il faut avoir la ferme volonté de faire la lumière en examinant les cas individuels, afin d’établir les responsabilités, de rendre justice aux victimes et d’empêcher que de telles atrocités ne se reproduisent à l’avenir ».
Concernant le drame des migrants, le pape est frappé par l’indifférence générale... Pour le pape, la solution aux crises migratoires et climatiques se trouve dans une réponse globale, portée par des instances multilatérales. Le pape a aussi pour la première fois évoqué la « cancel culture » (culture de l’annulation) qu’il a définie comme une « pensée unique contrainte à nier l’histoire ».
Entre autres sujets difficiles mais prioritaires à ses yeux, le pape a évoqué la détention d’armes. « On a parfois l’illusion que les armements ne remplissent qu’un rôle dissuasif contre d’éventuels agresseurs, a-t-il averti. L’histoire, et malheureusement aussi l’actualité, nous enseignent que ce n’est pas le cas. Celui qui possède des armes finit tôt ou tard par les utiliser ».
