mercredi 15 octobre 2025

LES PETITES CHRONIQUES DE MICHELE - BANQUET DES AINES DE SEEZ EN TARENTAISE !

 LES PETITES CHRONIQUES
DE MICHÈLE


 





 

 

 

BANQUET DES AINES
DE SEEZ TARENTAISE

Un peu moins nombreux que l’an
passé, paraît-il. Certains m’ont dit à
l’oreille : « On n’sait pas si on sera encore
là pour l’an que vint !! »… Mais comme
on trinque à la bonne santé de tous, avec
tendresse, même si on ne se connaît pas ou
peu, pourvu qu’ça fasse du bien !
Parce que, houlala ! quel bonheur
d’être là, et de vivre ce moment présent,
convivial, qui fait du bien au moral et à
tout le monde. Un grand merci à la Mairie
et au CCAS, ainsi qu’aux personnes qui
ont servi et desservi les tablées, avec le
sourire et un brin de complicité. Un peu
forte la sono, on pouvait pas causer. La
plupart d’entre nous devenons de plus en
plus sourds. Nous sommes bien navrés.
Oui, Madame !
Ainsi, ce 12 octobre de l’an 2025,
ensoleillé à souhait, illuminant ce bel
automne et le retour des vaches,
descendues des alpages bien comme
d’habitude, et que l’on voyait du coin de
l’œil dans le pré d’en haut.

 


Et quand l’hiver reviendra, on ira se
réchauffer auprès de la cheminée des amis,
moi je n’ai pas de cheminée, mais plein de
pulls pour cette saison à venir. Et une main
tendue avec tendresse, quand on peut, ça
fait du bien.



 

Ha ! Oui, les vaches, c’est
important, en Tarentaise, c’est généreux
ces animaux, dont on fait le fromage si
réputé dans beaucoup des foyers de France
et qui s’en va, parfois, prendre l’avion pour
l’étranger, bien emballé sous vide. Et ça
marche fort, le Beaufort !
Sur un p’tit air d’accordéon, nous
accordions nos pas, par-ci, par-là, nous
remémorant avec plaisir les bals
d’autrefois. Ces bals musette qu’il vaut
mieux ne pas danser en chaussettes.
La dame qui tombe à la renverse.
Boum ! la tête sur le plancher. Son cavalier
qui la relève. C’était un rock and roll (drôle
de nom d’ailleurs, à l’époque où les rocs

dégringolent de la montagne sans
prévenir !... à cause de la fonte du
permafrost, donc de l’évidence du
réchauffement climatique). Peu d’amateurs
sur la piste.
Nous aurions aimé que l’omelette
norvégienne soit plus glace qu’omelette.
Mais bon ! il en fallait pour tous les goûts.
On n’a pas vraiment dansé une
valse à mille temps. Jacques Brel n’était
pas invité. Bienvenue au pétillant de fin de
repas. Bienheureux ceux qui ont pu en
boire deux verres sans que ça leur tourne la
tête !


 


Vive l’automne !
Et, dans tous les cas, une pensée
chaleureuse pour les absents, notamment
Raymond que, personnellement, je ne puis
plus transporter depuis pas mal de temps !
Septuagénaires et octos… bien
contents de se retrouver en pays de
connaissance. Tout en papotant, avec
l’oreille en colimaçon !...

Michèle MacHenin-Murzilli
Ce 12 octobre 2025